L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur une recrudescence préoccupante de la variole du singe, également appelée mpox, dans plusieurs régions du monde. Selon le dernier rapport de l’agence onusienne, dix-sept pays africains connaissent actuellement une transmission active et continue du virus. Entre le 14 septembre et le 19 octobre, 2 862 cas confirmés ont été recensés sur le continent, dont 17 décès.

L’OMS indique que la Malaisie, la Namibie, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne ont détecté pour la première fois le clade Ib du virus de la variole du singe (MPXV) depuis la publication du précédent rapport. Cette évolution inquiète les autorités sanitaires, qui redoutent une propagation plus large du virus.

La variole du singe est une infection virale transmise par contact étroit avec une personne infectée, des lésions cutanées ou des surfaces contaminées. Elle se manifeste d’abord par des symptômes grippaux, fièvre, fatigue, douleurs musculaires, avant l’apparition de lésions remplies de pus sur la peau. Si la maladie reste généralement bénigne et se résorbe en quelques semaines, elle peut toutefois être grave, voire mortelle, notamment chez les enfants, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.

Face à cette situation, l’OMS appelle à renforcer la surveillance épidémiologique et les mesures de prévention. L’organisation insiste sur l’importance d’une détection rapide des cas, de l’isolement des personnes infectées et de la sensibilisation des populations. 

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