Le samedi 26 novembre dernier, des militants de l'ANC (Congrès national africain) et du Parti communiste sud-africain ont amorcé une manifestation. Ces derniers se sont rassemblés à la Cour constitutionnelle de Johannesburg dans l'optique de dénoncer la libération de l'immigré polonais Janusz Walus l'assassin du militant anti-apartheid Chris Hani. Janusz Walus devrait prochainement jouir d'une libération conditionnelle après près de 30 ans d'emprisonnement. Celui-ci ne cessait d'émettre des demandes de libertés conditionnelles depuis une vingtaine d'années environ. La justice sud-africaine lui a accordé la semaine dernière cette liberté conditionnelle. C'est dans ce vocable que des manifestants ont pris l'initiative de contester cette décision de la Cour qualifiée de "diabolique" par la veuve de Chris Hani. Il sied de souligner que Janusz Walus n'est pas à sa première libération conditionnelle. L'affaire étant très sensible et politique, la décision avait été annulée par le gouvernement sud-africain. Suite à cette nouvelle décision de la justice, le Président de la République Cyril Ramaphosa s'est exprimé le Vendredi 25 novembre, en jugeant cette décision de décevante.

 

Les circonstances de l'assassinat

 

Janusz Walus, un immigrant de l'extrême droite d'origines polonaises à lâchement fusillé un leader exceptionnel de l'anti-apartheid Chris Hani à son domicile, le 10 avril 1993. Ce dernier rend l'âme à l'entrée de son garage à l'âge de 50 ans. Le meurtre de ce dirigeant charismatique a entraîné de grandes émeutes sur une longue période dans les townships. Durant cette même période, des négociations politiques ont étés amorcées en vue d'organiser le premier scrutin démocratique en Afrique du SudSuite à cela, les premières élections démocratiques ont étés effective en 1994. Le régime issu de ce scrutin a d'ailleurs réduit la peine de mort de Janusz Walus à la réclusion à perpétuité.

 

Victime d'une agression

 

À quelques jours de sa libération conditionnelle, Janusz Walus aurait été victime d'une agression en milieu carcéral le mardi 29 novembre dernier. Il aurait été poignardé par un autre détenu.Janusz Walus aujourd'hui âgé de 69 ans a de ce fait reçu des soins qui ont permis de le maintenir dans un état stable. Ce dernier devrait sortir de prison dans les 48 heures avenir. Face à cette agression, il devient légitime de se questionner sur ce qui pourrait arriver lors de sa libération.

 

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