Selon un récent rapport de la Banque Mondiale portant sur l'Économie numérique, quatre pays de la Communauté Économique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) notamment le Gabon, la Cameroun, la Guinée Équatoriale et le Congo ont amorcé un vaste chantier portant sur l'interconnexion sous marine.Un câble sous- marin, long de 500 km est en pleine construction. Ce dernier facilitera les échanges de trafic entre ces pays. Il permettra également au Gabon de revendre de la capacité internet à ces voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. De ce fait, les interconnexions supplémentaires augmenteront le nombre de clients potentiels pour l’accès international, c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays.

Il faut souligner que ces interconnexions transfrontalières avec le Congo, le Cameroun et la Guinée-Équatoriale faciliteraient les échanges numériques entre ces pays. Mais aussi, le développement de l’IXP qui est l'infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic. Ce qui permettra au Gabon d'atteindre son potentiel optimal tout en participant à l'amélioration de la qualité des services pour les contenus et les services en ligne aux niveaux local et régional.

Par ailleurs, l'interconnexion permettra la réussite des services d’e-gouvernement dans une certaine mesure.

 

Interconnexion: une initiative attendue en zone Cemac

L'interconnexion entre les pays de la Communauté Économique et Monétaire d'Afrique Centrale (CEMAC) relève d'un projet de plus d'une dizaine d'année. Son application reste assez timide entre les pays ce qui peut s'expliquer par un manque d'accord. À ce sujet, la Banque mondiale précise qu'en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, bien qu'elle ne soit pas encore commercialisée. Les deux pays  sont en attente de l’approbation des régulateurs nationaux. En outre, les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale pour leur part, sont attendues depuis septembre 2020.

Ces pays doivent en amont procéder à la signature des protocoles d’accord pour régir les règles d’interconnexion.

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