En première ligne , la jeunesse de cette province a décidé de remercier le Président de la république d’avoir nommé leur « bon grand » au poste de Premier-Ministre au cours d’une cérémonie le 11 février prochain à l’auditorium des eaux et forets décoré par des jolies banderoles de grève depuis plusieurs mois.
On ne peut pas dire que le choix de ce lieu soit  fortuit vu que Lee WHITE est aussi un enfant du G6, de Booué pour être plus précis. Il achètera certainement des ballons, guirlandes et autres objets décoratifs pour rendre la fête plus belle espérant que le Personnel des eaux et forets pourra l’applaudir.
 

Aussi, cette fête régionaliste puisque le Premier Ministre n’appartient qu’à l’Ogooué-Ivindo  est une tradition Républicaine qui s'interdit  de frustrer les populations des autres provinces en faisant de l'actuel Premier Ministre du Gabon la propriété de l'Ogouée- Ivindo.Rappelons que comme mission, Le Premier ministre assure la coordination de l'action gouvernementale sur l’ensemble du territoire national. Il veille sur l’exécution des lois et exerce le pouvoir reglementaire, sous réserve de la signature des ordonnances et décrets délibérés en Conseil des Ministres par le chef de l’État.
 

Toutefois, comme l’affirme le dicton : « on n’est jamais mieux servi que par soi-même », c’est ,à n’en point douter sur cette phrase, que s’appuie l’espoir des ressortissants de l’Ogooue-Ivindo qui attendent beaucoup de leur fils, frère, oncle, cousin, voisin, père, grand-père, tonton, yaya ACBBN devenu Premier-Ministre après être resté tranquillement quelques mois aux cotés de la « Grande Mpongwè » devenue, elle à son tour, Vice-Présidente de la République sans que sa province n’en fasse une fête.

Les défis régionaux  du Premier -Ministre gabonais

Au delà des émotions, le G6 manque de route entre ses différents communes, aller de Makokou à Mekambo, c’est toute une quadrature de cercle, de Booue à Makokou, c’est encore compliqué. La poussière a refait la peinture de certaines maisons faute de goudron, l’hôpital public manque de vrais remèdes, on peut y mourir par une fièvre bénigne juste parce qu’il manque du paracétamol. Les jeunes ont fuit les villages pour Makokou et finalement Libreville faute d’emplois.
L’Ogooue-Ivindo c’est aussi une province divisée entre d’une part les Bakota qui continuent à pleurer Issoze NGONDET pour nous ne savons quelle raison et les Fang qui sont heureux d’avoir Bilie comme Premier-Ministre.

L’Ogooué-Ivindo c’est une kyrielle de problèmes existentiels que le leader incontesté de la province se doit de régler.
 

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