La Première ministre était interrogée par Jean-Paul Mattei, président du groupe Modem, sur les « dérives » et les « outrances » qui ont lieu, selon lui, à l’Assemblée nationale depuis le début du débat sur la réforme des retraites.Élisabeth Borne a dénoncé « un débat empêché par la multiplication d’amendements qui rendent impossible l’examen du texte en son intégralité » mais aussi « par la multiplication des injures, invectives et accusations les plus graves ». La cheffe du gouvernement a notamment apporté son soutien à Olivier Dussopt.

Le ministre du Travail a été qualifié lundi d’« assassin » par Aurélien Saintoul, député de La France insoumise.

 Amendements au coeur du blocage

Dans la lignée de sa déclaration de lundi, Élisabeth Borne a lancé un appel aux députés de la Nupes et notamment à ceux de La France insoumise pour retirer « les amendements de blocage » et permettre « un vrai débat de fond ».Ces questions au gouvernement se tiennent alors que la Nupes a annoncé le retrait de 1 000 amendements pour avancer sur le texte mais que plusieurs milliers restent encore à examiner.

Pour l’instant, seul l’article 1 de la réforme a été voté par les députés. Le report de l’âge légal à 64 ans, mesure phare du projet, figure à l’article 7. Alors que le gouvernement a choisi de limiter les débats sur la réforme, ceux-ci doivent s’achever vendredi à minuit, avant d’aller au Sénat. 

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