L'OPPOSITION GABONAISE REJETTE L'HYPOTHÈSE D'UNE ÉLECTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PAR LES DÉPUTÉS ET LES SÉNATEURS

Selon Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, un acteur politique participant à la concertation, le camp de l'opposition a refusé cathégoriquement d'aprouver la proposition qu'aurait fait le camp adverse sur l'élection du président de la République par les députés et les sénateurs. Ces derniers jours à la concertation politique lancée lundi dernier le mode d’élection du Président de la République était au cœur des discussions . Mays Mouissi analyste politique et économique, a récemment déclaré sur son compte twitTer que la majorité aurait fait la proposition visant à ce que
«le Président de la République soit désormais élu par les députés et les sénateurs».
Une réforme vicieuse et frappée du sceau de la perfidie, qui a été rejetée en bloc par l’opposition.
« L’hypothèse d’un suffrage indirect, pour que le Président de la République soit élu par l’assemblée nationale et par le Sénat a été massivement rejetée »
Indique Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Président Exécutif de l’US et membre de la Lippades. L'homme politique a enfin précisé que l’hypothèse du retour du mandat de 5 ans préconisée par Ali Bongo a été plébiscitée.
Que dit la loi
Le code électoral titre premier des dispositions générales chapitre premier de l'élection en général, dans son article deux stipule l’élection est le choix librement exercé par le peuple en vue de désigner les citoyens appelés à la conduite et à la gestion des affaires publiques de la nation ou des collectivités locales selon les principes de la démocratie pluraliste.
Aussi l'article 3 complète que sous réserve des dispositions des articles 10 et 37 de la Constitution, la présente loi s’applique aux élections politiques et au référendum. Sont considérés commes des élections politiques : - l’élection du Président de la République, - l’élection des Députés à l’Assemblée nationale, - l’élection des Sénateurs au Sénat, - l’élection des membres des conseils municipaux et des conseils départementaux.
Ce qui signifie que le peuple a le droit de choisir en toute liberté son président et non confier la tache aux députés et au sénateurs, sachant que le parti au pouvoir est majoritaire dans les deux chambres.