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"IL N'Y A PAS D'EXILÉS POLITIQUES AU GABON" SELON LE PREMIER MINISTRE GABONAIS

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Le Premier ministre gabonais Alain-Claude Bilie-By-NZe a déclaré lors de la conférence de presse qu'il a organisé vendredi à Libreville que le Gabon n'a jamais eu d'exilés politique vivant hors du pays.

Le gouvernement gabonais à travers son Premier ministre rejette le fait qu'il y ait  certains compatriotes exilés hors du pays pour cause politique.

"Il n'y a pas au Gabon une décision de justice ou une décision administrative qui empêche un citoyen de rentrer dans son pays", a déclaré Alain-Claude Bilie-Bi -Nze. 

 

Selon le Premier ministre, le gouvernement reconnaît  qu'il n'y a que des compatriotes qui ont quitté volontairement le pays.

"Il y a des compatriotes qui ont choisit volontairement de partir du pays, et qui estiment être en danger, je ne sais pas qui les menacent. ils sont libres de rentrer chez eux à tout moment, s'ils ont peur de rentrer nous allons les rassurer pour qu'ils rentrent en toute quiétude", a t-il conclu.

 

Une main tendue à l'endroit des exilés de 2009 - 2016?

 

Plusieurs compatriotes, après la présidentielle de 2009 et surtout celle,  de 2016, avaient pris le chemin de l’exil. Certains ont laissé derrière eux femmes et enfants désemparés, un sujet qui préocupait la conscience  collective. Ces hommes et femmes se considérant exilés ont quitté leur terre natale pour des raisons diverses et variées, mais avec un dénominateur commun se mettre à l’abri d’un emprisonnement arbitraire.

Parmis eux l'on peu aisément citer Notamment, Charles Mba, Séraphin Moundounga, Jean-Pierre Lemboumba Lepandou, Alfred Nguia Banda, Alfred Mabika, Ludovic Ognagna, Willy Okoumba, Armand Ango et Alfred Mabika Mouyama ancien PDG de La poste gabonaise.Sans compter les acteurs de l'appel à l'insurrection populaire à savoir Bandecon en chef, Daniel Mengara, etc

Même si, aujourdhui, le gouverment déclare que le Gabon n'a jamais eu d'exilés politiques et que les leaders politiques ou les membres de la société civile n’en parlent que très peu, les familles des concernés souffrent dans leur âme et dans leur chair, avec à la clé une désorganisation complète de la structure familiale.

À lexemple, de Séraphin Moundounga, dont certains membres de la famille disent « ne plus avoir des nouvelles ». Un patriarche comme Jean-Pierre Lemboumba Lepandou réduit « à gérer » les problèmes des siens « au téléphone ». Un Charles Mba incapable d’aller enterrer dignement sa sœur aînée. Un Alfred Nguia Banda qui n’a pas pu prendre part aux obsèques de son épouse. Ludovic Ognagna dont les ouvriers de ses champs à Omoye sont au chômage.

Avec un tableau aussi sombre et dans une nation où presque tout le monde se connaît, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, « qui ne doit pas être rancunier » (dixit Guy Nzouba Ndama), devrait jouer son rôle, lui dont l’action doit être tournée vers l’apaisement : le retour des exilés est une urgence nationale.

Par LINA WM

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