À l'origine de cette éviction, la victoire du Parti Démocratique Gabonais lors de l'élection du deuxième adjoint au maire de la commune d’Omboué avec seulement 7 conseillers face au 10 conseillers du PSD. Le parti au pouvoir l'a emporté en février dernier avec 10 votes contre 07. Une victoire que le secrétaire général du PDS, Jean-De-Dieu Yembit, a qualifié de "montage".

"Après une enquête diligentée, un certain nombre d'informations nous ont été livrées.  Les langues se sont dédiées de la part de certaines personnes qui ont été mises en cause. Et elles apportent un certain nombre d'informations qui constituent des preuves", a déclaré le Secrétaire Général de ce parti de l'opposition Républicaine.

Le Secrétaire Général du PDS ajoute également que le Maire d’Omboué, vice-président du parti, "payait ses cotisations mais il ne payait pas toutes ses cotisations. Il a fallu qu'on le lui rappela plusieurs fois".

Une exclusion basée sur des propos des personnes "importantes"

Selon le secrétaire général du PDS, Jean-De-Dieu Yembit:

« Un tel manquement constitue une grave violation de l’article 106 des statuts qui disposent que chaque membre doit s’acquitter régulièrement de ses cotisations. Au terme de l’article 126 des statuts, le militant non à jour de ses cotisations au bout de douze mois consécutifs, est considéré comme démissionnaire ».

Mais se fier sur des propos, soient-ils de personnes "importantes" du parti, cela est-il rationnel? C'est la question qui taraude l'esprit des militants d’Omboué aujourd'hui. En effet, le Secrétaire Général a déclaré que la décision d'exclure André Jacques Augand se fonde sur les affirmations de certains membres du parti qui n'ont cependant pas apporté des preuves palpables à leurs dits. Même si du côté de l'exclu, on préfère se taire pour l'instant, il est clair que l'opinion se demande qui sont ces personnes à qui le parti fait le plus confiance au détriment du vice-président.

Et s'il s'agissait en réalité d'une cabale savamment orchestrée pour faire tomber André Jacques Augand ?Une de trop ? À l'heure où le le naufrage de l'Esther Miracle, bouscule la conscience collectiven'est -il pas temps d'acter un changement de mode de gouvernance?

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