Réuni en collectif, les sinistrés de l'éboulement qui avait eu lieu en novembre dernier faisant plusieurs décès et des personnes sans abris, ont tenu une rencontre qui avait pour but de faire le point sur l'avancement du dossier permettant le relogement de ces derniers. Selon le secrétaire général du collectif, Difouka, plusieurs annomalies ont été constaté lors de la composition du dossier, ce qui rend son aboutissement difficile.

Parmi les manquements, il y a celui de certaines maisons à risque qui n'ont pas été recensées, plusieurs anomalie sur le recencement fait par l'UTTC ou certaines maisons portent le meme numéro. Autant de disfonctionements qui retarde l'aboutissement du dossier.Toutefois, le sécrétaire général du collectif des sinistrés des zones à risque a présisé qu'il y a quelques semaines, ils avaient rencontrés le président gabonais afin d'avoir plus amples explications sur le retard du relogement des sinistrés.

Lors de cette rencontre, un certain nombre d'instructions avait été donnés au collectif, entre autres, la composition d'un dossier solide, et aussi compléter les informations manquantes.

" Nous avons composé le dossier demandé par le président Ali Bongo, tout ce que nous voulons maintenant c'est que ce dossier lui soit transmis rapidement", 

a indiqué le secrétaire du collectif des sinistrés.

Une situation qui dure depuis des mois 

En nouvembre dernier après l'éboulement qui avait pris la vie de 7 membres d'une même famille au pk8, le Président  de la République avait instruit au Premier ministre d'alors Rose Christianne Ossouka Raponda et à l'actuel puisqu'il était à cette époque Vice-Premier Ministre  qui était à l'époque vice-Premier ministre de trouver rapidement des solutions de relogement pour les victimes de ce sinistre et ceux qui sont dans les zones à risque.

Au départ seuls six logements avaient été retenus pour les familles impactées, douze autres avaient été promis pour les jours suivants. Jusqu'à ce jour, seul les six premier logements ont étés livrés à une famille.

Par ailleurs, les nouveaux logés rencontrent jusqu'a présent des difficultés à avoir de l'eau potable dans cette zone.

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