Au sein des Prépa, les apprenants sont souvent appelés à travailler sur des épreuves, sujets et corrigés des années précédentes pour s’entraîner. Toutefois, certains parents et élèves voient en ces structures des lieux de perdition et d'échec. 

 

Les Prépa, lieux de réussite "assurée" ?

La recrudescence des structures dites Prépa s'est accentuée dans plusieurs villes du Gabon, notamment à Libreville la capitale gabonaise. Pour de nombreux apprenants, parfois en difficultés ou en quête de renforcement de connaissances, le Prépa est le lieu indiqué où il faut être à l'approche des examens. 

 «Le fait de suivre les stages de préparation pour le Bac ou pour le BEPC nous permet d’assimiler plus rapidement le programme de 3e ou de Terminale, de commencer très tôt les révisions et d’appréhender les épreuves de manière plus sereine», explique un élève inscrit dans un «Prépa».

Au sein des Prépa, les apprenants sont souvent appelés à travailler sur des épreuves, sujets et corrigés des années précédentes pour s’entraîner. Toutefois, certains parents et élèves voient en ces structures des lieux de perdition et d'échec. 

Les Prépa, des lieux d'échec ?

De l'avis de nombreux élèves et parents d'élèves, les Prépa ne constituent en rien des lieux d'excellence de réussite aux examens. 

«Comment pouvez-vous comprendre que l’enseignant fait et corrige les devoirs qu’il va donner en classe avec ses élèves du Prépa ? C’est de la triche et ce sont encore des classes de 20 à 30 élèves par classe. Les élèves, même ceux qui s’en sortent quotidiennement, se sentent obligés de s’inscrire dans ces structures. Et ce sont des gouffres à sous», a indiqué Béatrice, parent de deux élèves en Terminale. 

Entre des frais mensuels de 30 mille francs au moins à débourser et au final, aucune garantie de réussir à l'examen de fin d'année, il revient aux apprenants de comprendre que seuls leur travail et leurs efforts sont la garantie de leur réussite.

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