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GABON: VERS LA RELANCE DE LA PRODUCTION DE THON

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Le gouvernement gabonais veut relancer la production de thon en 2023. Ce projet vise à développer la filière, transformer le poisson afin de réduire les importations et créer des emplois grâce à l’expertise de la Chine. Le pays espère, d’ici 2025, parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux

Le Gabon espère, d’ici 2025, parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux. Et pour ceux qui ne le savent pas, le thon est le troisième produit de la mer le plus vendu dans le monde, après la crevette et le saumon. Un projet qui tomberait à pic. On sait que la demande gabonaise en poissons est estimée à 70 000 tonnes par an, pour une population d’environ 2 millions d’habitants. Ce qui lui a coûté une enveloppe de 1 milliard de FCFA par exemple en 2021. Bien que l’industrie gabonaise de la pêche ait connu d’importantes améliorations, son potentiel reste largement inexploité. Tandis que la pêche traditionnelle représente les deux tiers de la prise totale de poissons dans le pays, les eaux au large de la côte gabonaise abritent une grande variété de poissons. Et parce que l’on parle également de diversification de l’économie, de lutte contre la pauvreté et le chômage.

 

Les projections du pays

Le Gabon espère, d’ici 2025, parvenir à transformer localement, 25 000 tonnes de thons pêchés dans ses eaux. Le Gabon se présente dans le domaine de la pêche avec des spécificités classiques d’un pays en développement si l’on se réfère à ses capacités institutionnelles en matière de recherche, de suivi, de contrôle et de gestion. Le paradoxe est que le potentiel est important avec des ressources halieutiques variées et de hautes valeurs commerciales alors que la production est peu performante avec des capacités limitées.

L’industrie de la pêche au Gabon se trouve dans une situation de crise structurelle complexe à laquelle il convient d’y remédier à travers un plan global qui intègre le contexte national, régional et international du secteur des pêches. Les investissements à consentir visent à la fois par le secteur public et privé et  doivent être définis et réparties d’une manière concertée.

Par LINA WM

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