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SÉNÉGAL : PLUS DE 100 ORGANISATIONS DE L’OPPOSITION RÉUNIES CONTRE LA CANDIDATURE DE MACKY SALL

SÉNÉGAL : PLUS DE 100 ORGANISATIONS DE L’OPPOSITION RÉUNIES CONTRE LA CANDIDATURE DE MACKY SALL
Hier, dimanche 16 avril 2023 à Dakar, plus d’une centaine d’organisations politiques de l’opposition et de la société civile ont lancé une coalition pour empêcher l’actuel président sénégalais, Macky Sall, de briguer un troisième mandat.

Obstruer l’itinéraire de Macky Sall dans son éventuelle ambition de renouveler son mandat à la tête du pouvoir. C’est l’objectif de la coalition lancée par plus de cent organisations politiques et de la société civile sénégalaise. En présence de nombreux chefs des partis de l’opposition, le « Mouvement des forces vives du Sénégal F24 » voit le jour, en référence aux élections présidentielles de février 2024. 



Selon certaines sources, cette coalition serait formée notamment de plusieurs partis, d'organisations de la société civile et de nombreuses personnalités indépendantes. Elle viserait, selon une déclaration rendue publique, le respect de la constitution, de la parole donnée, et le renoncement du président Macky Sall à présenter sa candidature pour un troisième mandat « illégal et illégitime ».



« Le Mouvement F24 compte se dresser devant le régime en place, pour s’opposer farouchement à cette tentative de confiscation du droit. Le F24 invite les sénégalais à se mobiliser le 12 mai 2023 pour une grande mobilisation contre la troisième candidature anticonstitutionnelle de monsieur Macky Sall », a exprimé le leader du



 



Le pouvoir accusé d’instrumentaliser la justice



Des centaines de personnes ont dernièrement été arrêtées lors des manifestations, selon le parti de Sonko, à qui le ministre sénégalais du Tourisme reprochait d'avoir déclaré qu'il avait été épinglé par un rapport d'une institution de contrôle pour sa gestion d'un fond pour l'emploi des jeunes. Sonko, quant à lui, devrait être jugé en appel lundi, après avoir été condamné le 30 mars à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Selon ses avocats, l'opposant conserve cependant son éligibilité pour la présidentielle de 2024. Le parquet et la partie civile ont fait appel de ce jugement. Sonko et ses soutiens accusent le pouvoir d'instrumentaliser la justice pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2024.



 



Sonko, un hors-la-loi pour le parti au pouvoir



De son côté, le parti présidentiel accuse Sonko de vouloir paralyser le pays et de se servir de la rue pour échapper à la justice. En mars 2021, la mise en cause de Sonko dans une autre affaire, de viols présumés, et son arrestation sur le chemin du tribunal avaient contribué à déclencher les plus graves émeutes depuis des années au Sénégal, îlot de stabilité dans une région ouest-africaine troublée. Elles avaient fait au moins une douzaine de morts. Le procès n'a pas encore eu lieu.

Par LINA WM

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