Il était une figure bien connue des Burkinabè. Et l’un des acteurs-clés de la révolution conduite par Thomas Sankara de 1983 à 1987. Dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 mai, le colonel à la retraite Boukary Kaboré, surnommé  le lion, est décédé 
Le président de la transition a confirmé la nouvelle, a dit être consterné du départ de cet officier qui a incarné les valeurs patriotiques.

pour les bourkinabe Boukary Kaboré représentait le symbole De la résistance et reste un modèle de résilience qui doit inspirer les jeunes ,les hommes et les femmes engagé aujourd'hui dans le combat pour la souveraineté d'un pays.

Le gouvernement de la transition  a de ce pas salué la mémoire d'un officier intègre et d'un homme de principe resté constant dans son engagement politique et fidèle à ses convictions.

Compagnon du capitaine Thomas Sankara et fervent  défenseur de la révolution burkinabè de 1983, Boukary Kaboré dit le Lion a été partisan  actif de la politique de sankara  visant à promouvoir l'éducation ,la santé, et l'émancipation des femmes .

Après l'assassina de Thomas sankara, Boukary  Kaboré  s'était réfugié au Ghana voisin , après 4 ans d'exil, il est rentré pour s'investir dans la politique 

Après le rejet de sa candidature à la présidentielle en 2020, l'homme qui revendiquait koglweogo «groupe d’autodéfense » s'était progressivement retiré de la scène politique.

Sa dernière apparition publique remonte à novembre 2021,  lors du procès Thomas Sankara ou il a été considéré comme l'un des témoins clé.

Rongé par la maladie depuis plusieurs mois, le lion  du Boulkiemdé a définitivement rejoint sa tanière pour le repos éternel 

La dépouille du colonel décorée au grade de chevalier de l’ordre de l’Etalon

Selon le colonel-major à la retraite Moussa Diallo, Boukary Kaboré dit le Lion incarnait dès son jeune âge, le militaire, au sens plein du terme. Car, dit-il, « dès la classe de CE1, tu as revêtu l’uniforme de ce qui était à l’époque l’Ecole militaire préparatoire africaine (EMPA), ancêtre de l’actuel Prytanée militaire du Kadiogo.

 

 

Asmao Aminatou Kaboré fille aînée du defun

Pour Asmao Aminatou Kaboré, aînée des filles du défunt, elle perd un papa sympathique, qui a su inculquer des valeurs de dignité à ses enfants.

« A la maison c’était un papa sympa, Il ne levait jamais la main ni sur ses femmes ni sur ses enfants. Il nous a inculqué des valeurs de rigueur et de dignité en famille »,

dit-elle, tout en précisant que c’était un père très différent de ce militaire dur et rude sur le champ de combat.

Avec cinq épouses et plus d’une vingtaine d’enfants, c’était un père très modeste et qui était toujours prêt à s’adapter à chaque situation.

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