PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES FIXÉES AU 2 SEPTEMBRE 2023
Au Gabon les dates tant attendue pour la tenue des élections générales de cette année sont connues . Selon plusieurs médias, les présidentielles et législatives se tiendront le 2 septembre 2023 tandis que le calendrier des scrutins locaux, qui doivent aussi être organisés en 2023, reste à confirmer
Même si le président sortant, Ali Bongo Ondimba, n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature, il ne fait aucun doute qu’il briguera sa propre succession. Il est d’ailleurs considéré comme le grandissime favori du scrutin. Face à lui, une quinzaine de candidats d’opposition tenteront de faire bonne figure. Aucun, en effet, ne semble en mesure de dépasser les 10 % des voix.
Le Gabon va organiser l’élection présidentielle concomitamment à celle des législatives
En effet, c'est une première depuis l’avènement de la démocratie, le Gabon va organiser l’élection présidentielle concomitamment à celle des députés. L’information a été donnée par le mensuel panafricain Jeune Afrique dans sa parution du jour.
« L’élection présidentielle gabonaise se déroulera le samedi 2 septembre. Si cette date n’a pas encore été annoncée officiellement, le gouvernement du président Ali Bongo Ondimba et du Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a validé ce calendrier »,
indique Jeune Afrique dans un article paru ce matin sur son site internet.
L’hebdomadaire panafricain affirme que,
« la campagne pour le scrutin présidentiel doit débuter le samedi 19 août et durera donc deux semaines. Les élections législatives auront également lieu le 2 septembre, tandis que le calendrier des scrutins locaux, qui doivent aussi être organisés en 2023, reste à confirmer».
En effet, plusieurs autres personnalités à l’instar de Paullette Missambo, Pierre Clavier Maganga Moussavou, Victoire Lasseni Duboze, Raymond Ndong Sima ou encore Bertrand Zibi Abeghe ont déjà annoncé officiellement leurs candidatures. A l’issue de la validation de cette date, le processus pourrait rapidement s’accélérer et faire sortir du bois d’autres candidats.
Ali BONGO, 64 ans, santé fragile à cause d’un AVC, a succédé à son père en 2009 et réélu en 2016 à chaque fois dans des conditions contestables. Ses détracteurs l’accusent de manœuvrer pour rester au pouvoir aussi longtemps que possible.