Étant en situation irrégulière, il a été placé dans un centre de rétention administrative en vue de son expulsion. Selon les services de l’État français cet gabonais de 28 ans, inscrit en Brevet de technicien supérieur (BTS), dans un lycée de Longwy avait battu en brèche les explications de l’une de ses enseignantes, qui avait pris la parole au sujet de l’attentat d’Arras le 16 octobre et il l’avait menacée.

Aux dires du journal français Le Républicain lorrain, l’étudiant de nationalité gabonaise, avait déclaré à l'enseignante de « faire attention à la manière dont on présente les choses » et qu’il « ne faudra pas s’étonner si quelqu’un vous attend à la sortie ». Dans la foulée, son enseignante a porté plainte .

Le Gabonais a contesté les arguments évoqués par l’enseignante française

Les forces de l’ordre ont interpellé le jeune homme lundi 23 octobre et après avoir constaté qu’il était en situation irrégulière sur le territoire français, ils l’ont placé en centre de rétention administrative en attente de son expulsion.

Rappelons que le 13 octobre 2023, à Arras, une ville du Nord de la France, dans le département du Pas-de-Calais, un professeur de français Dominique Bernard, avait été poignardé à mort devant son collège-lycée par un ancien élève, un jeune russe, nommé Mohammed Mogouchkov. Cet attentat a replongé la France dans la hantise des attentats islamistes et poussé les pouvoirs publics à renforcer les mesures de sécurité antiterroristes. Actuellement en procédure d'expulsion pour regagner le Gabon, l’étudiant médite sur son sort.

 

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