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LYCÉE TECHNIQUE OMAR BONGO : LE SURVEILLANT GÉNÉRAL PASSÉ À TABAC PAR UN ÉLÈVE

LYCÉE TECHNIQUE OMAR BONGO : LE SURVEILLANT GÉNÉRAL PASSÉ À TABAC PAR UN ÉLÈVE
Le surveillant général du lycée technique national Omar Bongo de Libreville, s’en est sorti avec des ecchymoses, des blessures, et des hématomes.

La violence de l’altercation entre le surveillant général et son élève est perceptible au regard de l’état physique du dirigeant du lycée technique Omar Bongo de Libreville. L’élève a sérieusement amoché le surveillant. Les images que notre rédaction a reçues montrent les deux bras du surveillant général comme lacérés. Des points de suture multiples sont visibles sur les deux bras comme si l’agresseur avait fait une fixation sur les deux appuis du surveillant général. C’est le bras gauche qui est le plus abîmé. C’est lui qui a le plus subi les assauts de l’assaillant.  Ce dernier s’est acharné sur ce bras et l’a fendu à plusieurs endroits comme s’il avait utilisé une courroie ou une lame. On aperçoit de nombreuses taches de sang à divers endroits du pantalon jaune du surveillant général, signes que la bagarre a été débridée. 



Le rôle d’un surveillant général est d'assurer la surveillance des élèves dans les espaces communs, de veiller au respect du règlement intérieur, de garantir un rôle de médiation entre les élèves et le corps enseignant. Il doit écouter et conseiller les élèves si nécessaire. Il se positionne à l'entrée principale afin de filtrer les entrées et sorties des élèves. Il effectue des rondes de surveillance dans les couloirs et les lieux de récréation lors des pauses ou de l'inter-cantine afin de veiller à ce que tout se passe bien. Un bon surveillant scolaire doit faire preuve de patience, d'empathie et de compréhension. Il doit être capable de rester calme dans des situations difficiles, de fournir un soutien et des conseils aux élèves et de gérer les conversations difficiles avec aisance.



Les circonstances de l’agression restent inconnues



Mais ce qu’on ignore ce sont les causes réelles de cette agression. S’est-elle déroulée dans une salle de classe, dans le bureau du surveillant général, dans la cour du lycée technique ou à l’entrée de cet établissement ? Quelle mouche a piqué cet élève pour qu'il se montre aussi violent ? Il apprend dans quelle classe et dans quelle série ? L'assaillant est-il à son premier forfait ? L’élève était-il sobre ou en état d'ébriété ? Le surveillant général a-t-il un précédent avec son agresseur ? S’agit-il d’un problème extrascolaire qui s’est achevé par une rixe ? Cet élève est-il taciturne ou agressif ? L’enseignant va-t-il porter plainte ? 



Autant de questions qui méritent d’être soulevées. La rédaction de TV+ va très certainement se rapprocher de la direction générale du Lycée technique national Omar Bongo, pour avoir le cœur net. Pour rappel, ce n’est pas la première qu’un élève du lycée technique national Omar Bongo agresse un homme. Il n’y a pas longtemps, c’est un chauffeur de bus Trans’Urb qui a subi les affres d’un élève du lycée technique national Omar Bongo. Réputés violents, il y a des filles et des garçons, au LTNOB qui vantent ces agressions comme si c’était des prouesses, des trophées remportés.



 

Par Pamphile EBO

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