La mineure, élève au Lycée de Diang, à 30 km de Bertoua, à l’Est du Cameroun, a subi des  violences conjugales mortelles. Elle a succombé à la suite d' une hémorragie. Son concubin a réussi à la convaincre d’abandonner son cercle familial pour aller filer le parfait amour avec lui. La famille d’Audrey Nguela avait pourtant manifesté sa désapprobation, mais la jeune fille a suivi son amour plutôt que les conseils de ses parents. Le concubin n’avait même pas pris la peine de se faire connaître auprès des parents. Ils en avaient entendu parler, mais ils ne l'avaient jamais rencontré.

Elle avait rejoint son copain par amour pour lui

L’amour entre les deux jeunes personnes avait des hauts et des bas. Le jour de la mort de la jeune lycéenne, en fin du mois de novembre 2023, une bagarre éclate dans le couple. L’intensité et la violence des coups augmentent. Le sang gicle à gauche, à droite. Le couple est dans la tourmente. 

Audrey Nguele perd beaucoup de sang. Transportée en urgence à l'hôpital régional de Bertoua, Audrey reçoit  cinq poches de sang. Les médecins qui sont venus à son chevet ne réussissent pas à sauver sa vie.

Les forces de l’ordre se mettent tout de suite aux trousses du meurtrier. Détenu à la brigade de gendarmerie de Diang, il avoue les faits qui lui sont reprochés. Le décès d’Audrey Nguele montre que les violences conjugales continuent de tuer, souvent à la fleur de l’âge. Malgré les campagnes de sensibilisation et les lois qui sont prises en la matière, les hommes ne cessent pas d’allonger la liste macabre des violences faites aux femmes. 

Selon une étude des Nations Unies publiée en novembre 2022, en Afrique, en moyenne, cinq femmes sur 200 000 sont tuées par un proche chaque année. Un phénomène qui touche quasiment tous les pays du Continent, mais à des proportions différentes. Pour le cas du Cameroun par exemple, lors des 54 derniers jours, 16 femmes, dont des jeunes filles ont été assassinées, selon la Griote, spécialisée sur les questions féminines.

 

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