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PLF 2014: RELANCE DE NOMBREUX PROJETS D’INVESTISSEMENT À L'ARRÊT

PLF 2014: RELANCE DE NOMBREUX PROJETS D’INVESTISSEMENT À L'ARRÊT
Le conseil des ministres qui s’est tenu ce 6 décembre 2023, a adopté le projet de loi de finances (PLF), déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2024, qui mettra l’accent sur les remise en marche de nombreux projets d’investissement qui avaient été suspendus.

Le conseil des ministres de ce 6 décembre, présidé par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, a indiqué que les principaux objectifs poursuivis par le PLF  2024 concernent :  le soutien au développement de l’activité  économique, notamment à travers la relance de  nombreux projets d’investissement à l’arrêt ; la consolidation des acquis sociaux, avec  l’octroi de nombreuses aides sociales ; l’accroissement des recrutements des agents  publics et la régularisation des situations  administratives; l’optimisation des recettes, par le biais de  l’élargissement de l’assiette fiscale et  l’informatisation accrue  et le renforcement des contrôles des contreparties  liées aux dépenses fiscales. 



Le projet de budget de l’État pour l’année 2024 est  équilibré, en recettes et en dépenses, à 4.162  milliards FCFA contre 3.602,3 milliards FCFA,  soit une hausse de 559,7 milliards FCFA. Les recettes budgétaires nettes des affectations  aux tiers, qui comprennent les recettes du budget  général et celles des comptes spéciaux, sont  évaluées à 2.729,7 milliards FCFA contre 2.345,2  milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances  2023, soit une hausse de 384,5 milliards FCFA dont 233,4 milliards FCFA attribués aux recettes  fiscales. 



Plus de 29 milliards de FCFA aux collectivités locales 



Les recettes affectées aux tiers, constituées des  prélèvements au profit des collectivités locales  (29.336.735.333 FCFA), des organismes  internationaux (13.708.717.389 FCFA) et des établissements publics (62.190.644.511 FCFA)  s’établiraient à 105,2 milliards FCFA contre 104,2  milliards FCFA en 2023, soit une augmentation de  1,0 milliard FCFA. Quant aux ressources de trésorerie et de  financement, elles se chiffreraient à 1.327,1  milliards FCFA contre 1.152,9 milliards FCFA arrêtées dans la loi de finances 2023, soit un  accroissement de 174,2 milliards FCFA,  imputable au recours à l’émission de titres publics  pour un montant total de 1.048,1 milliards FCFA.  Les dépenses budgétaires, nettes des prélèvements  au profit des tiers (105,2 milliards FCFA), se  chiffrent à 2.568,8 milliards FCFA ; elles sont en  hausse de 444,3 milliards FCFA par rapport au  budget 2023. Elles comprennent les dépenses du  budget général évaluées à 2.331,2 milliards FCFA et celles des comptes spéciaux arrêtées à 237,7  milliards FCFA. 



Les charges de financement et de trésorerie, en  hausse de 8,3%, se chiffreraient à 1.487,9 milliards FCFA contre 1.373,6 milliards FCFA dans la loi  de finances 2023. L’essentiel de ces charges est  consacré à l’amortissement de la dette, soit 1.464,1  milliards FCFA dont 836,5 milliards FCFA pour la  dette extérieure.



 

Par Pamphile EBO

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