LE BUDGET DU SIÈCLE EN EXAMEN À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Qualifié de budget du siècle, au regard de son enveloppe prévisionnelle, il détermine les ressources et les Charges de l’État pour l’année 2024. Le Projet de Loi de Finances «formalise les très hautes instructions du président de la Transition, relatives à la refonte des institutions, à l’amélioration des conditions de vie des populations et traduit également le respect de nos engagements envers nos partenaires techniques et financiers», a indiqué le Conseil des ministres. Il décrit l’ensemble des charges et ressources de l’État, intègre les contraintes politiques, économiques, sociales conformément à la feuille de route du CTRI.
Mays Mouissi et Charles M’Ba, ont affirmé que «ce projet prend en compte la nécessité de consolider les acquis sociaux, de matérialiser la reprise des recrutements à la Fonction publique, de régulariser les situations administratives des agents publics, de relancer des chantiers à l’arrêt ».
Ce projet de budget équilibré, en recettes et en dépenses, est fixé à 4 162 milliards de francs CFA contre 3 602,3 milliards de francs CFA, soit une hausse de 559,7 milliards de francs CFA.
Les principaux objectifs poursuivis par ce Projet de Loi de Finances concernent «le soutien au développement de l’activité économique, notamment à travers la relance de nombreux projets d’investissement à l’arrêt ; la consolidation des acquis sociaux, avec l’octroi de nombreuses aides sociales ; l’accroissement des recrutements des agents publics et la régularisation des situations administratives ; l’optimisation des recettes, par le biais de l’élargissement de l’assiette fiscale et l’informatisation accrue ; le renforcement des contrôles des contreparties liées aux dépenses fiscales».
Une augmentation subtancielle des budgets
Cela se traduit d’ailleurs par une augmentation substantielle des budgets d’investissement affectés aux départements ministériels des Travaux publics (159,78 milliards), de l’Énergie (15,11 milliards), de l’Éducation nationale (11,34 milliards), de l’Habitat et de l’Urbanisme (3,37 milliards).
Ce projet de loi des finances devrait notamment prendre en compte la réfection des internats du pays (10 milliard de FCFA), la construction de dix centres de santé (8 milliards de FCFA),
la construction de ponts en béton (10 milliards de FCFA), et la réhabilitation des points d’eau (2,5 milliards de FCFA).