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Société

LE PERSONNEL DES TRAVAUX PUBLICS PASSE SON TEMPS À FAIRE LA GRÈVE

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Le ministre des Travaux publics souhaite que tous ses collaborateurs proches et lointains se mobilisent pour l'aménagement et l’entretien des routes et non pour organiser des grèves à répétition.

La part de responsabilité du ministère des Travaux publics vient de l’absence d’un sursaut d’orgueil. Au lieu d'œuvrer à l’entretien routier, les préoccupations sont ailleurs, a-t-il affirmé sur les antennes de Gabon Télévision. « Vous avez un personnel qui passe le temps à revendiquer, à revendiquer alors que nous n’avons même pas les moyens financiers pour entretenir la route. Et lorsque le CTRI arrive, je prends un exemple, nous avons tous conscience que les choses ne marchaient plus. Avant qu’on achète même un engin, qu’on relance les travaux d’un axe, c’est d’abord les primes qu’on n’a pas payées qui préoccupent les agents. Pourtant les syndicalistes ont dans leur cahier de charges le souci de l’outil de travail. Mais dès qu’on veut relancer la machine des TP, ah non, on n'avance pas, c’est d’abord la revendication des primes qu’on n’a pas payé il y a dix ans qui mobilise tout le monde. Vous comprenez qu’il n’y a pas de sursaut d’orgueil national. Il n’y en a pas».

Le Travail avant les grèves

C’est la conjonction des comportements de plusieurs parties acteurs qui donnera au Gabon le réseau routier que les populations souhaitent. Les parties prenantes liées à la réhabilitation du réseau routier national ne jouent pas la même musique. C’est cela le problème, estime le membre du gouvernement. Lorsque l'État gabonais parvient à doter par exemple les agriculteurs du Gabon de 18 tracteurs, un pays africain francophone dit pauvre, met à la disposition de sa population 300 tracteurs. C’est l’homme qui est au centre, c'est pourquoi Flavien Nzengui Nzoundou interpelle l'état d’esprit du Gabonais. Il faut que le ministre de l'économie, le ministre du budget, tout le monde joue la même partition et partage le souci de l’entretien routier. Si ce n’est que l’affaire du seul ministère des travaux publics, le Gabon ne parviendra pas à se doter d’un réseau routier agréable.

 

Par Pamphile EBO

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