147 AGENTS ROULÉS DANS LA FARINE PAR GABRIEL ET MARC TCHANGO

Les anciens employés d'Impact Environnement Gabon, ayant été licenciés en 2013, se sont récemment mobilisés au siège de l'entreprise pour exiger promptement le règlement de leurs droits légaux. Ils accusent Gabriel et Marc Logan Tchango d’être la cause de leurs déboires financiers. La société, spécialisée dans le traitement des déchets pétroliers, est confrontée à des revendications persistantes de la part de son personnel licencié.
La famille Tchango, impliquée dans la gestion de ladite entreprise, traverse une période difficile. Après les récents événements politiques ayant entraîné le départ du fils du palais présidentiel et du père de la mairie de Port-Gentil, la situation financière de la société Impact Environnement Gabon suscite également des préoccupations. Les anciens employés, licenciés en 2013, ont réitéré leurs demandes de paiement des droits légaux, accentuant la pression sur l'entreprise.
La semaine dernière, ces ex-agents ont exprimé leur mécontentement en organisant un mouvement d'humeur au siège de l'entreprise à Port-Gentil, dans la province de l'Ogooué-Maritime. Joe Stéphane Mbadinga, représentant des anciens employés, a souligné que ce mouvement trouve son fondement dans la Charte de la transition, offrant ainsi une plateforme pour dénoncer les injustices subies au cours de la dernière décennie.
Le licenciement en 2013 fait suite à la résiliation du contrat avec la compagnie pétrolière Addax Petroleum Oil & Gas Gabon. Malgré le règlement des dommages par la compagnie pétrolière, Impact Environnement Gabon n'a pas honoré ses obligations envers son personnel licencié, laissant 147 employés sans leurs droits légaux depuis une décennie.
Les agents licenciés agents ont été roulés dans la farine
Les ex-agents réclament avec insistance le paiement de ces droits légaux, mettant en cause Gabriel Tchango et son fils Marc Logan Tchango, les responsables de l'entreprise. Malgré le recours à la justice, avec des saisines des tribunaux de Mouila et de Port-Gentil, l'affaire demeure en suspens, les audiences étant systématiquement reportées par l'avocat de la partie adverse.
Cette situation a eu des conséquences dévastatrices, certains employés ayant perdu la vie, incapables de trouver un nouvel emploi. En outre, des familles ont été déchirées, contraintes de quitter les logements qu'elles occupaient. Ajoutant à la gravité de la situation, l'entreprise n'a jamais versé les cotisations sociales à la CNSS, malgré des retenues sur les salaires des employés.