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EXCLU DU DIALOGUE NATIONAL, LE COLLECTIF DES VICTIMES DES VIOLENCES DE 2009 ET 2016 EN COLÈRE

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Au cours d’une déclaration faite ce 27 mars 2024, le collectif pour la défense des victimes des violences post électorales de 2009 et de 2016, a pesté contre son absence du dialogue national inclusif

Bobby, Jory O.A, Exel Messa, Simon Konde, Paulin Axel, Medzo Mi Ndong Ulrich Jeffrey, Mvomo Edjo'o Franck Joseph, Lekongo Maminou, Oyomo Bongotha Bernard, Oyamoui Simon, Mba Geremie, Allogho Prospère, Ella Edzang Willy, Mihindou Ghislain, Mve Innocent, Allogho Jean Mesmin, Bouguendza Bernard,  la liste des victimes qui n’est pas exhaustive est affichée sur l’une des banderoles. Derrière l’une des banderoles, le collectif des survivants du massacre du 31 août au 5 septembre 2016. Parlant au nom du collectif, le porte-parole explique que le collectif  a pris acte de la décision du président de la transition chef de l'État Brice Clotaire Oligui Nguema,  de la non prise en compte de la mise en place d'une commission vérité et justice réconciliation et réparation, de la non intégration du collectif des victimes aux assises du dialogue national au regard de la publication de la liste des participants au dialogue dans le journal officiel. 

Victimes de persécutions diverses et violentes de l’ancien régime

Selon le porte-parole, ses amis ont été trop longtemps marginalisés et persécutés durant les 5 dernières années.

 « Nous sommes les enfants de la république. Nous nous sommes levés ce 31 août 2016 pour la plupart pour sauver les principes et acquis de la république. Cette république a retourné ses armes contre nous. Nous appelons les autorités à cesser le mépris, l'indifférence. Une partie de nous est morte avec les disparus qui sont tombés sous nos yeux ».

« C'est que Vous avez le choix de tuer les survivants que nous sommes. Une seconde fois. Oui nos vies sont en sursis parce que parmi nous il y a ceux qui ont les balles de la république dans leurs corps», 

a ajouté le porte-parole. 

«Nous n'accepterons jamais que le 30 août 2023 soit arrivé en vain». 

Que vaut un dialogue national si le postulat de départ n'est pas de soigner le passé avant de jeter les bases d'une nouvelle république, conclut l’intervenant.

 

Par Pamphile EBO

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