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Société

HÔPITAL DE MELEN: LE RAMASSAGE D'UN MALADE MENTAL FACTURÉ À 50 000 FCFA

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Il faudrait désormais payer une somme de 50.000 fcfa en cas de ramassage d'un malade mental

Libreville et ses environs sont le théâtre du balai des malades menteaux, un phénomene qui ne cesse de prendre de l'empleur.

De tout âge , hommes, femmes sont vus déambulant dans les rues souvent dénudés et vociférant.

Un fléau qui ternit l'image de la société quant on sait qu'il y a un centre de santé specialisé pour la prise en charge de l'état de santé de ces compatriotes.

Un service public devenu marchand 

L'hopital de Mélen est un centre de reférence situé en périphérie de Libreville n'est plus à présenter quant aux services qu'il propose.

Crée en 1982, celui-ci a pour but principal de recevoir les personnes agées et les patients atteints de problèmes psychiatriques venant de tout le pays.

En 2020, une opération de ramassage des malades mantaux avait été initiée par le ministre de la Santé Guy Patrick Obiang Ndong.

Une opération qui n'a pas eu l'effet escompté, malgré la mise en place d'un numéro vert gratuit qui ne fonctionne malheureusement pas.

Aujourd'hui, le service de santé mental du Gabon reclamerait une somme de 50000 FCFA pour leur déplacement.

A qui ou à quoi profiterai cette somme ? 

Une situation qui n'est pas du tout compréhensible pas l'opinion qui a comme l'impression que le statut de la structure est passé de public à privé.

Les services de ramassage des malades mentaux seraient desormais marchands, comme l'a signalé un agent de l'hôpital à un compatriote qui s'y est rendu afin de faire un signalement.

« pour qu’ils se déplacent pour venir chercher un malade il faut impérativement que la somme de 50000 FCFA soit déboursée » 

 

Telle est la réponse qui lui a été donnée par ce dernier.

De tels agissements qui vont pousser plusieurs familles à tenter de faire traiter leurs parents atteints de troubles psychiatriques à l'indigenat.

Ce qui serait dommage lorsque l'on sait que le pays dispose d'un cadre adéquat pour la prise en charge de ses personnes.

Surtout que les cas de troubles mentaux ne revèlent pas forcément des compétences des médécins dits traditionnels.

Il est vrai que cette strucure hospitalière rencontre  des tensions de trésorerie et plusieurs difficultés sur le plan logistique et humain, les agents ne devraient rien reclammer aux familles.

Les autorités compétentes sont donc interpellées à jetter un regard sur la situation, afin de rendre ses lettre de noblesses à cette structure de renomée africaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Par isy NYANGUI

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