Alors que la Société Gabonaise de Transformation Agricole et de Développement Rurale avait été mis en place pour inciter les Gabonais à la consommation des produits du terroir en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Il a été constater que cette entreprise lancée en décembre 2014 par le président gabonais Ali Bongo Ondimba part en lambeau. Ce constat a été fait par le premier ministre lors de sa visite sur le site de la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), à Ntoum à 40 kilomètres de Libreville. Après la visite du premier ministre, le président de la transition le General Brice Clotaire Oligui est allé constater de lui-même le désastre de ce projet.

 

Un constat désastreux ou un projet mal compris

Sur les lieux il a été constaté que les installations de l’entreprise ainsi que les machines sont depuis plusieurs années à l’abandon. La végétation a repris ses droits alors que les responsables de la structure ainsi que les employés ont depuis quitté les lieux. Les silos pour préparer la provende permettant de nourrir les poulets, canards et poissons y sont en piteux état. Dans les ateliers, certains matériels n’ont pas été déballés, des chambres froides étant même encore dans leurs emballages d’usine. Les tracteurs et autres matériels devant servir à labourer le sol sont à l’abandon, de même que les charrues. C’est en effet le constat amer fait par les deux membres du gouvernement. D’ailleurs, Il y a quelques mois des détournements des machines, des engins et autres destinés pourtant au projet Graine ont été découvert.

Le projet a été un fiasco

Pour la petite histoire, les planteurs ont cru à un salaire, alors qu'il s'agissait d'une arnaque. De nombreux projets agricoles ont été abandonnés.

Le début du projet, qui instituait le rachat de la production et les circuits de distribution est parti sur de fausses bases. Quant à l’état désastreux des routes de l’arrière-pays, il reste un obstacle au transport des denrées.

La SOTRADER : Un  projet tombé en lambeau 

 La Société de Transformation Agricole et de Développement Rural (SOTRADER) devait assurer la revente des produits tels que : la banane plantain, la pâte de manioc, l’aubergine, le piment, l’ananas. Mais  les étals des marchés graine sont vides et recouverts de poussière. Les gérantes s'ennuient. Des points graines tel que celui qui est situé à proximité de la Poste d'Owendo, est devenu une habitation des reptiles et des malades mentaux. Les portes sont cassées. La toiture s'est envolée. Ce projet est devenu l’ombre de lui-même. Beaucoup d'agents touchent leurs salaires sans travailler. 

Face à cette situation, de nombreuses questions se posent : qui répondra de la faillite de Sotrader ? Y-aura-t-il des poursuites judiciaires contres ceux qui ont entraîné le chaos de cette société ?  Pourquoi Ahmed Bongo Ondimba, l'ancien directeur de SOTRADER a-t-il fui le Gabon ? Des questions qui montrent que l'impunité et la gabégie financière étaient érigées en règle

Dans les provinces de la Ngounié, du Haut- Ogooué, de l’Estuaire et du Woleu Ntem on ne parle plus du projet Graine. La politique agricole du pays a été désastre au regard de SOTRADER.

La Société de transformation agricole et de développement rural ressemble à une société sans avenir. C'est la désolation à SOTRADER.

 

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