LE GABON ACQUIERT DEUX NOUVEAUX NAVIRES DE PÊCHE POUR REDONNER VIE À SIFRIGAB

Spécialisée dans la production du poisson frais et fumé, la Société industrielle et frigorifique du Gabon (SIFRIGAB), appelée aujourd’hui SEAFOOD, avait cessé ses activités pour plusieurs raisons. Loin de se laisser abattre, le CTRI a décidé de relancer les activités de cette entreprise de production de poisson. L'investisseur IB-FISH Gabon, filiale du Groupe EBOMAF, a mis les bouchées doubles afin de redonner à SIFRIGAB ses lettres de noblesse. Au cours de la rencontre tenue le 16 avril 2024, entre la Direction générale des pêches et de l’aquaculture, l’Agence nationale de la promotion des investissements et l’investisseur IB-FISH a posé les jalons du retour au premier plan de SIFRIGAB.
L’achat de deux nouveaux bateaux de pêche par le Gabon qui vont arriver au pays entrent dans le cadre de remise à flot de cette société de pêche. Les modalités pratiques d’exploitation de la nouvelle SIFRIGAB sont en train d’être affinées.
Lutter contre la vie chère et stimuler la croissance du secteur de la pêche
Les eaux au large de la côte gabonaise abritent une grande variété de poissons. On estime qu’elles pourraient permettre de pêcher chaque année 15 000 tonnes de thons et 12 000 tonnes de sardines.
En relançant le fonctionnement de SIFRIGAB, l’Etat gabonais compte diversifier l’économie, donner un coup de fouet au secteur de la pêche, lutter contre la vie chère et favoriser le bien-être des populations et créer des emplois.
Au Gabon, la pêche traditionnelle représente les deux tiers de la prise totale de poissons. Ce qui montre à quel point la remise en route d’une usine telle que SIFRIGAB arrive à point nommé en vue de combler un vide.