Étranglés par une situation rocambolesque, les adhérents du Synamipa qui travaillent à la direction générale de la pêche et de l’aquaculture, sont à deux doigts d’entrer en grève. Ils ont donné une semaine de répit au ministre de tutelle, avant de passer à l’action. Ils reprochent à la direction générale de faire perdurer quelques-uns des dérapages qui ont amené le CTRI à renverser de l’ancien régime.

“Certains maux qui menaient notre direction générale, avant le coup de la libération du 30 août 2023, persistent”.

a déclaré Seboth Maganga, le président du Synamipa. 

Les agents publics sont livrés à eux-mêmes comme s’ils étaient des pestiférés. Ayant pour mission prioritaire, la  gestion des ressources halieutiques, la  Direction générale de la Pêche et de l’aquaculture fonctionne de façon rudimentaire. Les chefs de service sans aucun objectif professionnel veulent continuer à toucher leurs salaires sans travailler. La Direction générale de la Pêche et de l’aquaculture ressemble à une direction fantôme. 

“Les bateaux sont à terre parce qu’il n’y a pas de carburant, il n’y a pas de papiers dans les bureaux, pas d’encre. Plus grave, l’outil qui permet la surveillance des navires de pêche est hors-service”. 

Aucun directeur ne se plaint de la descente aux enfers de la Direction générale de la Pêche et de l’aquaculture

Internet a été coupé depuis plusieurs mois et cela n’indispose aucun directeur de la Direction générale de la Pêche et de l’aquaculture.

“On nous a coupé la connexion parce qu’il y a une dame, agent comptable au Trésor, qui a décidé de façon unilatérale de bloquer ce compte”.

a signalé  Seboth Maganga, président du Synamipa. 

Il considère que l’agent comptable mis en cause dans la descente aux enfers de la Direction générale de la Pêche et de l’aquaculture, n’est plus un interlocuteur crédible. Cette dernière a fermé la porte à toute négociation. 

Très remonté,  Seboth Maganga, a expliqué  que

“le compte pêche”

  logé au niveau de la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC), et qui avait pour vocation, en principe, de soutenir les activités de leur administration, ne sert plus à rien. 

“Nous avons décidé de leur accorder une semaine. Ils doivent tout faire pour que nous ayons du carburant pour rendre nos unités opérationnelles. Que nous ayons du papier, de l’encre et tous les outils qui nous permettent de travailler. sinon nous nous réservons le droit d’entrer en grève générale illimitée “.

La menace est à peine voilée.

 

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