Au Gabon, les programmes scolaires nécessitent des réformes approfondies qui cadrent parfaitement avec les enjeux de l’heure. D’où la nécessité de repenser le système scolaire en profondeur. A en croire certains enseignants comme Davin Linel , un enseignant de sciences économiques au lycée Jean Hilaire Aubame Eyeghe, les conditions d’apprentissages au Gabon sont déplorables. Selon lui, il serait intéressant d’organiser les assises de l’éducation. Dans sa prise de parole, l’enseignant a donc appelé à la mise en place d’une commission de réflexion sur l’Éducation nationale après le Dialogue national inclusif (DNI).

Des conditions d’apprentissages qui nécessitent une intervention  

En se prenant comme exemple, l’enseignant dénonce les salles de classe surchargées, des normes éducatives non respectées et des infrastructures délabrées. Il a notamment indiqué que dans l’une des classes qu’il tient, il y’a près de 87 élèves alors que celle-ci doit accueillir en principe 35. Il appel donc le gouvernement à repenser le système éducatif national. Lors de sa prise de parole, Il a également plaidé en faveur de la construction de nouveaux établissements scolaires, de collèges et de lycées, ainsi que de l’établissement d’instituts supérieurs de technologie à l’intérieur du pays. Il n’a pas manqué d’appeler à un recrutement immédiat de plus d’enseignants. Pour répondre aux besoins croissants de la population estudiantine, l’urgence de construire une centaine de collèges et de lycées a également été abordée.

En sollicitant ces assises, Davin Linel souhaite une amélioration du système éducatif gabonais. D’ailleurs pour arriver à ce système il propose la création d’instituts supérieurs de technologie dans chaque province afin de garantir un accès équitable à l’enseignement supérieur à travers tout le pays.

Ce nouvel appel de l’enseignant témoigne encore que les conditions d’apprentissage ne sont toujours pas prises en compte malgré la lettre ouverte des enseignants adressée au président de la transition le Général Brice Clotaire Oligui Nguema il y’a 5 mois.

Rappelons aussi que pour sauver l’école gabonaise le Président déchu avait mi en place une task force sur l’Education en 2018.

---