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NEONATALITÉ : L’IMPORTANCE DE L’ALLAITEMENT

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Les pédiatres de la Société gabonaise de néonatalogie (SGN) ont organisé le 27 avril dernier la Journée mondiale de la néonatalogie avec pour but la sensibilisation, formation et d’information sur l’allaitement du nouveau-né

Cette journée de sensibilisation placée sous le thème de la nutrition du nouveau-né et du nourrisson /l ancement officiel du guide d’allaitement était sous le patronage du ministère de la Santé.

Le centre de santé de Nzeng Ayong a été le site choisi pour cette journée de lancement. Au cours de cette journée des échanges entre personnel de santé et mères ont agrémenté la rencontre, c'est dans le but d’être édifiées sur la prise en charge des nouveau-nés, la promotion de la néonatalogie et réduire considérablement la mortalité infantile.

 

Le Gabon devrait faire de efforts dans ce sens

 

Avec son caractère économique, l’allaitement maternel est recommandé pendant les six premiers mois du nourrisson par l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, ce qui n’est pratiqué qu’à 6% chez les jeunes filles au Gabon. Des données que la Société gabonaise de néonatologie (SGN) aspire à changer afin d’atteindre les  55 % fixé par l’OMS, d’ici l’année prochaine, pour une bonne nutrition du nouveau-né.

Comme le savent les mamans, cette nutrition naturelle ne doit être associée à d’autre éléments, même pas de l’eau.

Selon la Société Gabonaise de néonatologie, au Gabon l'allaitement exclusif entre 0 et 1h de vie est situé à peu près 50% ; l'allaitement exclusif en salle d'accouchement est de 32% et après 6 mois ce taux baisse pour se fixer à 6%.

Celle-ci expose en effet l'enfant à un risque beaucoup plus élevé de succomber ou d'être gravement touché par les nutritions naturelles

Pour, Pr Olivier Claris président de la SGN :

 « Le but est de diffuser les connaissances et d’améliorer les critères de santé des enfants du Gabon (..) Pour ce faire, l’alimentation du nouveau-né et du petit nourrisson, c’est extrêmement important pour la santé du futur adulte. D’où cette mission, via les rencontres scientifiques et des manifestations comme celle-ci au sein d’une PMI, afin de toucher un grand nombre de jeunes mamans qui ont des enfants à bas âge ».

 

Par Jeromiale ANGUE

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