tvplusafrique

Education

PORT-GENTIL: 22 ÉLÈVES EXCLUS ET INTERDITS D'INSCRIPTION PENDANT 3 ANS

db4be7513fa4a6f610f4.jpg
Les conseils de disciplines qui se sont déroulés le lundi 29 avril à Port-Gentil ont sanctionné les élèves qui ont assisté à une bagarre entre deux élèves.

Des conseils de disciplines ont été convoqués à Port-Gentil pour sanctionner sévèrement les élèves de sexe féminin qui ont été mêlés à une bagarre féroce qui a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux. La ministre de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclerc, avait demandé à ses administrés de la province de l’Ogooué-Maritime d’avoir la main lourde. Ils ne devaient pas lésiner sur les sanctions. C’est chose faite. Mettant aux prises des apprenants des lycées Bantsantsa et Bac Aviation, cette barrage de triste renommée  a livré ses premiers verdicts. La principale bagarreuse de ce combat a payé très cher sa fougue. Sa sanction est la plus sévère sur les 22 élèves punis. Elle a écopé d’une exclusion immédiate et de trois ans d’interdiction de s’inscrire dans un établissement au Gabon. 

Donner un avertissement cinglant en infligeant des sanctions sévères 

Les autres élèves qui ont assisté à la rixe, soit en encourageant les deux bagarreuses, soit en restant muet, sans tenter de séparer les filles qui s'étripaient, sont également sanctionnés. 

22 élèves ont été définitivement exclus de leur établissement scolaire, des élèves  du lycée Bantsantsa et du lycée Bac Aviation.

Les images de cette vidéo ont ébranlé l’opinion gabonaise et provoqué une vague d’indignation. On voit deux filles lutter bec et ongles, s’accrocher comme des sangsues, se jeter le sable aux yeux mutuellement et on voit des spectateurs en uniforme encerclant la rixe. Il restait au ministre de l’Education Nationale et à ses administrés d’appliquer des sanctions sévères et exemplaires à l’encontre des auteurs de cette scène ignominieuse. L’objectif  était de donner un avertissement significatif  à tous les élèves qui tenteraient à nouveau de prendre part à des violences en milieu scolaire quelque soit leur nature. Les sanctions de ce lundi 29 avril 2024, sont suffisamment dissuasives pour calmer le mauvais vent qui souffle sur les établissements scolaires gabonais. Après les viols, les histoires de harcèlement sexuels, cette sale bagarre est venue  entacher encore plus l’image de l’école gabonaise. 


 

Par Pamphile EBO

Top Articles