Le président iranien avait inauguré dans la province un barrage, en compagnie de son homologue à la frontière avec l’Azerbaïdjan. Le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian, et d'autres personnalités sont également morts au cours du crash du même  hélicoptère qui transportait le numéro un iranien. 

D'intenses recherches étaient en cours depuis dimanche 19 mai en fin de journée dans le nord-ouest de l'Iran, une région montagneuse et brumeuse, pour retrouver l'appareil qui transportait le président.

Un moment d’incertitude s’ouvre en Iran

Le décès de M. Raïssi à 63 ans ouvre une phase d'incertitude politique en Iran, au moment où la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien,bat son plein.  

Sa mort brutale va entraîner une élection présidentielle au suffrage universel qui devra être organisée "dans les 50 jours", soit d'ici au 1er juillet.

Ebrahim Raïssi faisait figure d’adversaire acharné d'Israël, l'ennemi juré de la République islamique. Il n’a plus jamais cessé d’apporter son appui  au mouvement islamiste palestinien Hamas depuis le début  de la guerre de ce mouvement contre Israël au niveau de la bande de Gaza.

L’hélicoptère du président avait disparu dimanche en début d'après-midi alors qu'il survolait une région de l'Iran escarpée et boisée alors que les conditions météorologiques étaient pénibles, avec de la pluie et un épais brouillard. Elu président de l’Iran en 2021, Ebrahim Raïssi était souvent considéré comme l'un des favoris pour succéder au Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, âgé aujourd’hui de 85 ans.

 

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