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LA BEAC TENTE DE SORTIR 150 MILLIONS DE FCFA DES COFFRE-FORTS DES BANQUES D'ICI TROIS SEMAINES

LA BEAC TENTE DE SORTIR 150 MILLIONS DE FCFA DES COFFRE-FORTS DES BANQUES D'ICI TROIS SEMAINES
La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) lance une septième série de trois émissions de titres d’un montant total de 150 milliards de FCFA. L’information est révélée par l’institut d’émission commun aux six pays (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), institution d’émission des pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA), lance une septième série de trois émissions de titres d’un montant total de 150 milliards de FCFA.

D’un montant de 50 milliards de FCFA, la première émission des bons à 28 jours de maturité et rémunérés à 3,5%, a été lancée le 8 juillet 2024. Les deux dernières émissions dont chacune est d’un montant de 50 milliards de FCFA seront lancées l’une le 15 et l’autre le 22 juillet 2024 pour une maturité de 14 jours et un taux de rémunération de 2,5%.



La BEAC escomptait retirer 50 milliards de FCFA des banques



À travers ces émissions de titres, la BEAC compte à nouveau assécher les banques. En attendant les résultats de ces différentes opérations, il convient de rappeler que la dernière émission des bons à 14 jours de maturité, effectuée le 1er juillet 2024 par la BEAC, s’est soldée par un taux de souscription de 36%. Alors que la BEAC escomptait retirer 50 milliards de FCFA des banques à travers cette émission de titres rémunérés à 2,5%, les établissements de crédit n’ont pu faire mieux que proposer 18 milliards de FCFA.



En plus, le 2 juillet dernier, lors de l’opération d’injection de liquidité dans le circuit bancaire d’un montant de 165 milliards de FCFA, les banques ont exprimé des besoins d’un montant total de 385 milliards de FCFA, soit un taux de souscription de plus de 233%. Il est donc possible que ces bons soient de nouveau rejetés par les banques.  



 

Par Pamphile EBO

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