Suspendu du Congrès national africain (ANC), en janvier 2024, c’est un nouveau tournant qui vient d'être engagé par ce pari avec l’exclusion d’un des héros de la lutte contre l’aparthied. L’ancien président d'Afrique du Sud Jacob Zuma n’est plus un membre de l’ANC. Il en a été exclu par la commission disciplinaire du parti. Jacob Zuma est ejecté de l’ANC pour avoir été le chef de file d’un parti concurrent aux élections législatives qui se sont déroulées en mai 2024.

L’ANC a fait passer à exécution la menace d’exclure Zuma. Le dimanche 28 juillet 2024, la sanction est tombée. L’ex-président a été exclu de l’ANC après une mesure de suspension prononcée en janvier 2024. 

"Le membre accusé est exclu de l'ANC (Congrès national africain)". Le membre accusé a le droit de faire appel devant la Commission disciplinaire nationale d'appel dans les 21 jours."

Visé par une procédure disciplinaire depuis le 17 juillet 2024, le prédécesseur de Jacob Zuma, qui est membre de l’ANC depuis 1959 à travers la section jeunes, subit un acharnement.  

L'ancien président avait déjà été suspendu par l'ANC en janvier, après avoir guidé le parti nouvellement formé Mukhonto we Sizwe (MK).

Terminer sa vie politique sur une fausse note

L’ANC qui traverse une période difficile de son histoire a obtenu 40 % des députés lors des dernières élections législatives, son pire depuis trente ans avec 58 députés sur seulement sur 400. Le MK a fini en troisième position de ce scrutin avec 14,5 % des voix et 58 sièges de députés sur 400, tandis que l'ANC signait son pire score depuis trois décennies, 40 %. A 82 ans, Jacob Zuma est en train de terminer sa vie politique sur une fausse note. Président de la république d'Afrique du Sud du 9 mai 2009 au 14 février 2018, il avait été évincé de son poste à cause d’un scandale de corruption. 

Cependant, Jacob Zuma ne peut pas siéger comme député à cause d'une condamnation à 15 mois de prison en juin 2021 pour outrage à magistrat.

 

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