C’est une mauvaise nouvelle pour les petits enfants qui raffolent des galettes vendues dans les épiceries, notamment pour leurs tartines au chocolat. Perçue comme la galette des pauvres, elle est  pourtant très délicieuse. Cependant elle peut être dangereuse pour la santé. Depuis  quelques semaines, l'Agence  gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) poursuit ses missions d'inspection sanitaire auprès des opérateurs informels de production artisanale de galettes dans le Grand Libreville. 

Au cours d’une opération, les inspecteurs assermentés de l'AGASA ont appréhendé et mis un terme à l’activité des  opérateurs clandestins récidivistes opérant dans des conditions inacceptables. La brigade d’inspection a mis un terme aux activités de ces deux structures clandestines présentant des non-conformités graves et critiques notamment : Établissement de production confondu au domicile et insalubrité notoire des locaux de production, absence d'équipements de protection individuels pour le personnel manipulant les denrées alimentaires. Ces galettes, issues des productions informelles, représentent un danger réel pour la santé des consommateurs.

 

La vente des « galettes » provenant des boulangeries non agréées désormais interdit

Dans le cadre de la lutte contre la vente des aliments impropres à la consommation et compte tenu de la persistance et le développement des acteurs informels exerçant dans la fabrication des '' galettes '' destinés à la consommation humaine l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) informe les tenanciers des épiceries et des supérettes dans un communiqué publié ce 7 août 2024, que conformément au décret N° 0578/PR/MAEAMOPG du 26 novembre 2015 fixant les conditions sanitaires et d'hygiène applicables aux établissements du secteur alimentaire et du secteur de l'alimentation animale seuls les produits et les denrées alimentaires issus d'établissement agréés et suivi sur le plan sanitaire sont à la vente.

 

Selon le communiqué “à compter de la signature de la présente note, il est strictement interdit de détenir en vue de la vente au consommateur des '' galettes '' provenant d'établissements non agréés par l'AGASA. Tous les contrevenants à cette mesure s'exposent aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

 

L’Agasa demande aux épiciers et aux tenanciers de supérettes de s’informer sur la provenance et leurs galettes et de vérifier si leurs fournisseurs en galettes est un établissement agréé. L'Agasa demande par ailleurs aux consommateurs de dénoncer ces producteurs informels afin de sauver des vies, notamment des enfants qui sont friands de ces galettes. 

 

---