RETARD DES PLANS DE DÉLESTAGE DE LA SEEG: DÉJÀ DES GRINCEMENTS DE DENTS

Depuis plusieurs mois, tous les quartiers de Libreville sont confrontés à des délestages quotidiens de jour comme de nuit avec une fréquence qui ne change pas. L’Etat gabonais a démis l’ancienne équipe dirigeante pour placer la Société d’énergie et d’eau du Gabon sous administration provisoire avec un nouveau directeur général. Ce dernier a pris la décision de de publier des plans de délestages journaliers à travers les médias audiovisuels. Les réseaux sociaux ont été également mis à contribution grâce à leur capacité à rendre une information virale. L’innovation est louable à première vue. Malheureusement l’information arrive en retard. C’est là que le bât blesse. Une nouvelle fois la SEEG a raté le coche. Les milliers de foyers de Libreville et les entreprises notamment, sont informés du plan de délestage le jour même. Ce qui rend impossible toute possibilité d’anticiper. Les petites et moyennes entreprises (PME) qui paient le plus lourd tribut de ces délestages ne peuvent opérer aucun réajustement. Les plans de délestage arrivent par surprise.
La SEEG est l’un des fleurons des entreprises gabonaises. Elle devrait bien faire les choses. Ses services de communication et par conséquent le sommet de la hiérarchie font preuve d’un manque de professionnalisme. Informer ses consommateurs sur ses plans de délestages n’est pas un jeu. C’est un agacement pour ces derniers. Et lorsque lesdites informations tombent le jour J, elles ne sont plus pertinentes.
Aujourd’hui, nous sommes le 9 septembre 2024 et aucun plan de délestage n’est publié.
Si la SEEG était bien organisée, les populations gabonaises devraient recevoir ces plans de délestages au moins 24 heures avant. C’est un défi pour la nouvelle direction.
Vivement que la SEEG rectifie le tir. Les populations souhaitent que la SEEG ne répète pas les mêmes erreurs du passé.