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TCHAD-LÉGISLATIVES: DES CANDIDATS MIS À L'ÉCART ET RÉTABLIS

TCHAD-LÉGISLATIVES: DES CANDIDATS MIS À L'ÉCART ET RÉTABLIS
Après plusieurs reports des élections et des critiques vives de la part de l'opposition en 2020. Hier lundi 26 novembre 2024, le conseil constitutionnel du Tchad a sorti la liste définitive des candidats confirmés aux élections législatives du 29 décembre 2024

Par la stagiaire Nathalie Eyenga 



 



Après plusieurs reports des élections et des critiques vives de la part de l'opposition en 2020. Hier lundi 26 novembre 2024, le conseil constitutionnel du Tchad a sorti la liste définitive des candidats confirmés aux élections législatives du 29 décembre 2024. Des élections que l'opposition veut encore  boycotter. Dans cette liste électorale trois candidats du parti MPS (le Mouvement patriotique du salut ) écartés, créé en 1990, parti du défunt président Idriss Déby principal soutien de son fils et successeur Mahamat Idriss déby, son secrétaire général Mahamat Zen Bada à la tête ce parti s'est vu refusé la candidature à l'élection législative.



L' Agence nationale  de gestion des élections va refuser la candidature de Mahamat Zen Bada en raison de sa condamnation en 2012. Le conseil constitutionnel l'accuse de s'être inscrit frauduleusement dans les listes électorales et décide donc de remettre son dossier au procureur de la République. Il en va de même pour Mahamoud Boubakary et Salomon Gaïdro, deux autres cadres du MPS. En revanche, le conseil a rétabli les candidatures de deux ex-maires de N'djamena. Il  s'agit de Mariam Djimet Ibet emprisonné à plusieurs reprises de détournement de deniers publics pour qui le conseil constitutionnel n'a pas pris en compte cette situation ainsi que Wang Laouna Foullah, qui lui aussi a été approuvé. Ces élections qui auront lieu le 29 décembre 2024, ont pour objectif de renouveler les 188 membres de l'Assemblée nationale au Tchad.



Le Tchad qui a connu une période de transition de 3 ans. L'élection présidentielle de mai 2024 a mis fin à cette transition. Le parti au pouvoir craint un boycott. Cela s'explique par le rejet de certaines candidatures par l'Agence électorale chargée d'organiser les scrutins législatifs et locaux du 29 décembre.



 

Par Pamphile EBO

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