La ville d’Oyem, chef-lieu du Woleu-Ntem, est confrontée à un grave problème : le délabrement avancé de son parc de taxis.  Ce fléau, dénoncé par les habitants, est une source d'inquiétude et de désagréments.

Les conditions d'hygiène sont catastrophiques. Ceintures de sécurité sales et déchirées, sièges couverts de taches de sueur et déchiquetés, voilà le triste quotidien pour les usagers.  Le manque de sécurité est criant : certaines vitres sont remplacées par des morceaux de contreplaqué, voire inexistantes, laissant entrevoir le sol, tandis que l'ouverture des portières se fait souvent avec un fil de fer. La sécurité routière est également compromise. La mauvaise qualité de l'éclairage, avec des phares défaillants ou absents, rend la circulation nocturne dangereuse.  Des bouts de métal exposés dans l’habitacle de certains taxis ont provoqué des déchirures sur les vêtements des passagers. Cette situation critique met en danger la sécurité et la dignité des habitants d'Oyem a expliqué Coeurtice Nze Obame

 

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