La Banque mondiale a annoncé jeudi 5 décembre 2024, un financement record de 100 milliards de dollars (61 900 000 000 000 FCFA) pour les 78 pays les plus pauvres du globe terrestre.  Ce montant, issu d'une collecte de fonds d'un an, représente une légère augmentation par rapport à la levée précédente (23,7 milliards de dollars contre 23,5 milliards de dollars).  L'institution financière internationale utilisera cet argent pour emprunter sur les marchés, multipliant ainsi l'impact de la contribution des donateurs.

Cette initiative, qualifiée de "succès historique" par la Banque mondiale, traduit un "vote de confiance" de la part des contributeurs. Le financement de l'Association internationale de développement (IDA), principal levier d'aide aux pays les plus démunis, repose en grande partie sur les contributions des États membres.  Les États-Unis, le Japon et plusieurs pays européens (dont le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France) sont des donateurs importants.

Pour le compte de cette année 2024, les États-Unis ont notamment promis un financement record de 4 milliards de dollars (2 476 000 000 000 FCFA) à l'IDA. D'autres pays, comme la Norvège et l'Espagne, ont également augmenté leur soutien.  Renversement de situation pour les pays comme la Chine, la Turquie, et la Corée du Sud qui auparavant étaient des bénéficiaires de l'aide. Mais ils contribuent désormais généreusement au fonds.

Les 100 milliards de dollars (61 900 000 000 000 FCFA) seront déployés pour soutenir les pays les plus vulnérables, en finançant des projets de développement dans divers secteurs, de l'éducation à la santé, en passant par l'adaptation au changement climatique.  

 

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