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Justice

ACCUSATIONS CONTRE LE PRÉSIDENT : LES ACTIVISTES FACE À LA JUSTICE

ACCUSATIONS CONTRE LE PRÉSIDENT : LES ACTIVISTES FACE À LA JUSTICE
Le ministère gabonais de la Justice, par la voix de Stanislas Koumba, directeur général des affaires pénales, a annoncé ce 9 décembre 2024, des mesures fermes contre les activistes accusés de dénigrer les institutions de la République.

Le ministère gabonais de la Justice, par la voix de Stanislas Koumba, directeur général des affaires pénales, a annoncé ce 9 décembre 2024, des mesures fermes contre les activistes accusés de dénigrer les institutions de la République, notamment la présidence et le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ces derniers, vivant souvent à l'étranger, utilisent les réseaux sociaux pour diffuser des propos jugés diffamatoires, incitant à la violence et portant atteinte à l'unité nationale.




“ Le ministre de la justice constate pour le déplorer la recrudescence des discours diffamatoires injurieux, d'incitation à la violence, à la révolte contre les autorités publiques et portant atteinte au prestige et à l'image des institutions de la République notamment à la présidence de la République et à la personne du Chef de l'État. Ces discours qui menacent notre vivre ensemble et l'unité nationale sont prononcés et diffusés dans les réseaux sociaux par des compatriotes résidant en France ou ailleurs qui se font appeler activistes”




a déclaré  Stanislas Koumba, directeur général des affaires pénales.



Dans un communiqué officiel, le ministère de la Justice a déploré la recrudescence de ces discours jugés préjudiciables à l'image du pays. Les autorités ont affirmé leur détermination à traduire les responsables en justice, où qu'ils se trouvent. Appuyé par des dispositions du Code pénal, le procureur de la République près le tribunal de Libreville a été instruit de lancer des poursuites individuelles. Les articles 88 et 157 du Code pénal serviront de base juridique à ces actions.



Le communiqué indique que la distance ou les lois du pays dans lequel ils orchestrent leur campagne de dénigrement et de diffamation ne constituent pas un obstacle à la justice gabonaise.




“ A cet effet conformément aux dispositions de l'article 17 du code de procédure pénale des institutions ont été données au procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville aux fins d'engager des poursuites sur le fondement des articles 88 et 157 du code pénal des poursuites individuelles contre ces compatriotes qui passent leur temps à vilipender les institutions de la République”




Stanislas Koumba, directeur général des affaires pénales, a ajouté que




“Par ailleurs les juridictions compétentes des pays dans lesquels se trouvent ces compatriotes en quête de visibilité seront directement saisis”




Le ministère de la Justice souligne par ailleurs l'attachement du Gabon aux conventions internationales et aux accords d'entraide judiciaire. Les juridictions compétentes des pays d'accueil de ces activistes seront sollicitées pour faciliter les poursuites.



 

Par Pamphile EBO

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