La corruption gangrène le secteur des transports gabonais, entraînant un bilan macabre.  Des catastrophes, comme l'accident d'Esther Miracle (30 morts) ou celui de Kango (20 morts), jusqu'au crash de Gabon Express (19 morts), montrent que la corruption au sein de l'administration des transports est un véritable désastre.  Les nouvelles autorités, conscientes de l’invasion du fléau dans ce secteur ne doivent plus tarder à s'attaquer aux causes qui ont été répertoriées.

Selon Nestor Mbou, président de la Commission Nationale de lutte contre la Corruption et l'Enrichissement illicite (CNLCEI), la corruption au sein du secteur des transports est la cause principale desdites tragédies.  Des fonctionnaires, friands de pots-de-vin, mettent en péril la sécurité des usagers.  Le secteur des transports, confronté à des pratiques malhonnêtes, est rongé par une gangrène nommée corruption. 

La Commission Nationale de lutte contre la Corruption et l'Enrichissement illicite, dans son engagement pour la transparence, met en lumière l'importance de l'introspection collective.

« L'irresponsabilité et la cupidité, en tolérant des situations dangereuses pour un gain personnel, sont à l'origine de ces catastrophes »

a déclaré Nestor Mbou, soulignant le besoin urgent de changement de comportement au sein dudit corps administratif.  

L'engagement de la Commission Nationale de lutte contre la Corruption et l'Enrichissement illicite dans le transport terrestre, fluvial, maritime et aérien est essentiel pour rétablir la sécurité dans ce secteur.  La lutte contre la corruption dans le secteur des transports doit être le cheval de bataille du gouvernement pour  mettre fin à ce cycle infernal qui coûte la vie à de nombreux Gabonais.

 

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