ESGIS: LES ÉTUDIANTS RÉCLAMENT LA RECONNAISSANCE DE LEURS DIPLÔMES

Le collectif dénonce l'inaction de l'établissement face à la non-reconnaissance de leurs diplômes délocalisés. Impossible pour eux d'accéder à l'emploi ou à la poursuite d'études. L’inquiétude de ces jeunes diplômés est grandissante.
Alice Ekogha, porte-parole du collectif, a mis l'accent sur l'injustice subie par ses camarades.
'' Aujourd'hui, nous venons, non seulement pour informer les anciens étudiants affectés par le problème de diplômes délocalisés, mais aussi pour exiger de l'école ESGIS qu'elle puisse se souvenir que ce sont des investissements qui ont été consentis pour obtenir ces diplômes dits délocalisés. Et aujourd'hui lorsque ESGIS fait la démarche de nous remettre des diplômes locaux dits gabonais, ESGIS doit penser qu'il y a une différence entre les diplômes délocalisés et les diplômes locaux. Donc nous revendiquons aussi qu'elle puisse nous restituer le trop perçu qui existe entre les deux formations et reconnaître que nous subissons des préjudices ''
a déclaré Alice Ekogha, ancienne étudiante et porte-parole du Collectif au micro d’Alexandre Mba Ondo de TV PLUS AFRIQUE.
Le cœur du problème réside dans la non-reconnaissance par l'ambassade de France au Gabon, et ailleurs, des diplômes délivrés par ESGIS dans un cadre international. Ce revirement soudain, qui prive les anciens étudiants d'un accès aux opportunités professionnelles et académiques, fait froid dans le dos. Le collectif insiste sur le fait qu'il reste ouvert au dialogue et aux négociations, mais dénonce un manque de réponse adéquat de la part de l'école.
"Depuis plus d'un an, nous avons entamé plusieurs démarches auprès de l'école. Nous avons fait plusieurs correspondances. Nous sommes venus à plusieurs reprises expliquer la situation de manière individuelle comme en forme de collectif et nous n'avons pas reçu de réponse satisfaisante. Nous n'avons pas eu le sentiment que ESGIS est ouverte au dialogue. Depuis l'année dernière, nous sommes toujours dans cette démarche et nous sommes toujours ouverts à un arrangement à l'amiable"
a souligné Alice Ekogha, porte-parole du Collectif au micro d’Alexandre Mba Ondo de TV PLUS AFRIQUE.
L'appel à la conciliation a été lancé par le collectif :
"Nous demandons aux autorités compétentes d'intervenir pour trouver une solution équitable, car notre but n'est pas de nuire à l'école ESGIS, mais de résoudre ce conflit, d'obtenir justice et de satisfaire nos exigences légitimes"
a indiqué Alice Ekogha, porte-parole du Collectif au micro d’Alexandre Mba Ondo de TV PLUS AFRIQUE.
Pour l'équilibre de l'information l'équipe de journalistes a également tenté de recueillir la version de l'ESGIS. Cependant, les responsables ont décliné l'invitation, renvoyant les questions vers leurs avocats, et refusant ainsi toute prise de parole publique.