LA BOURSE N'EXONÈRE PAS LES PARENTS DE TOUTE OBLIGATION FINANCIÈRE

Le Pr Ruphin Ndjambou, Directeur Général de l'Agence nationale des bourses du Gabon, a mis en garde contre une perception erronée de la bourse d'études. Dans un récent entretien accordé "Clin d'œil", il a clairement affirmé que la bourse n'est pas destinée à remplacer l'engagement des parents dans le financement des études de leurs enfants.
«A mon avis, la bourse est une aide à l'étudiant. La bourse ne se substitue pas aux parents »
a-t-il insisté. Le Pr Ndjambou a souligné la responsabilité inhérente aux parents.
“Je rappelle que la bourse vient en appui aux parents . Donc les parents ne devraient pas se retirer définitivement en pensant que la bourse vient les remplacer. J'attire l'attention des parents pour dire qu’ils ont une responsabilité”
Il a aussi rappelé que le système, réformé récemment, prévoyait une répartition des coûts de scolarité entre l'État et les familles.
« Je reviens pour dire que nous avons fait une réforme et nous avons revu à la baisse les frais de scolarité donc ce qui fait que lorsque l’enfant s’engage sur un programme concernant les frais de scolarité il y a une partie payée par l'État et l’ autre partie payée par les parents dans certains pays »
Il a précisé que, dans certains pays, l'État assume une partie des dépenses, les parents devant assumer le reste.
Cette position tranche avec l'idée que la bourse exonère les parents de toute obligation financière. Le Pr Ndjambou plaide ainsi pour une collaboration constructive entre l'État et les familles, où chaque partie assume ses responsabilités afin de garantir un accès sans ambages aux études supérieures pour les étudiants gabonais. Sans langue de bois, le directeur général de l'Agence nationale des bourses a rappelé que la participation active des parents dans le financement de la formation de leurs enfants est obligatoire et nécessite d’être en complément de l'aide de l'État.