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NDONG SIMA APPELLE À LA RIGUEUR ET À LA RESPONSABILITÉ POUR L'ANNÉE 2025

NDONG SIMA APPELLE À LA RIGUEUR ET À LA RESPONSABILITÉ POUR L'ANNÉE 2025
Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, s’est adressé le 14 janvier 2025 aux membres du gouvernement, et aux autres personnalités présentes à la cérémonie de présentation officielle des vœux au Premier Ministre.



Le Premier ministre gabonais, Raymond Ndong Sima, s’est adressé le 14 janvier 2025 aux membres du gouvernement. Il a souligné les défis et les priorités pour l’année à venir. Dans un discours empreint de réalisme et de détermination, il a rappelé les grandes lignes de l’année 2024, marquée par des épreuves difficiles mais aussi des avancées notables. En effet, après une année de mobilisation sous la houlette du président de la République, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, l’objectif est désormais de continuer sur la voie de la reconstruction nationale, avec une attention particulière à la gestion rigoureuse des finances publiques.



"2024 a été une année de mobilisation marquée par des défis et des épreuves." Le Premier ministre a reconnu que, malgré un contexte difficile, la feuille de route du Numéro un gabonais a permis d’avancer sur plusieurs fronts, notamment politiques.




"Nous avons restauré nos institutions dans un esprit de rassemblement et d'unité"




a-t-il souligné. Il a particulièrement insisté sur la nécessité de poser les bases d'un




"projet du vivre ensemble"






Mais le chemin reste semé d’embûches. Il a ainsi insisté sur le fait que




"l’économie est très insuffisamment diversifiée"




et que cela entraîne des effets néfastes, comme une faible croissance, un chômage de masse et des finances publiques de plus en plus dégradées.




"Nos concitoyens ne comprendraient pas qu'il en soit autrement"




a-t-il martelé. Il a rappelé que la responsabilisation des acteurs publics est essentielle pour rétablir la confiance et garantir un avenir meilleur pour le pays.



Le Premier ministre a également mis en lumière un problème qui étrangle la croissance économique : la dégradation continue des finances publiques, qui a conduit à une situation de déficit structurel. Mais face à ce défi, il a appelé à l’action, avec une vision claire de redressement :




"C'est en stimulant la croissance que nous réglerons la question du chômage et que nous dispenserons du bien-être"






Toutefois, il a averti que pour y parvenir, il est impératif de prendre des décisions courageuses, en particulier sur le plan budgétaire.




"Nous devons agir dans un cadre de réalités financières et faire preuve de sobriété dans le fonctionnement de l'État"




a-t-il insisté.



Il a rappelé aux ministres que les crédits alloués dans la loi des finances ne sont pas un chèque en blanc, mais doivent être utilisés pour la mise en œuvre des politiques publiques définies dans les feuilles de route.




"Chaque ministre doit définir des politiques en phase avec les autorisations qui lui ont été données"




a-t-il souligné. Il a appelé à un exercice de "réalisme" pour éviter que des projets trop ambitieux ne compromettent la crédibilité de l’action publique.



Le changement de mentalité est donc la clé.




"C’est un véritable changement de mentalités qu’il nous faut mettre en œuvre"




a martelé le Premier ministre, qui a par ailleurs insisté sur l’importance d’un engagement professionnel et d’un enracinement personnel. La rigueur et l’évaluation des politiques publiques doivent désormais être des priorités.




"Sans véritable évaluation, il est difficile de savoir si les résultats sont conformes aux objectifs attendus"




a-t-il ajouté. Il a expliqué que l’évaluation des politiques publiques est à la fois une exigence démocratique et une exigence de crédibilité.



Enfin, Raymond Ndong Sima a  appelé à la transparence et à la responsabilité. il a rejeté les attaques non fondées à l’encontre du gouvernement.




"Je suis disposé à ouvrir tous les sujets à la discussion, mais je refuse que certains se livrent à des accusations faciles sans fondement"




a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que la méthode de gestion responsable doit être au cœur des priorités gouvernementales.



Dans un contexte budgétaire contraint, le Premier ministre a donc mis en garde contre les excès et a mis en exergue la nécessité




"faire bien avec peu"




en respectant les priorités et les réalités du pays. 



 

Par Pamphile EBO

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