L’ANBG FAIT LE POINT SUR LA SITUATION DES ÉTUDIANTS BOURSIERS À L’ÉTRANGER

La fin de l'exercice budgétaire 2024 approche, et c'est l'occasion pour l'ANBG de faire un premier bilan de ses actions. Selon Ruphin Djambou, cette année a été marquée par une certaine stabilité malgré une légère baisse du nombre de bourses attribuées.
"Nous avons attribué à peu près 29 637 bourses à nos étudiants"
a-t-il précisé.
"L'année dernière, nous étions à 34 197 bourses"
Cette réduction s'explique en partie par un ajustement des critères et une gestion plus rigoureuse des ressources disponibles.
Parmi les bénéficiaires de ces bourses, le Gabon reste le premier pays avec 24 327 étudiants, suivi par la France (1 505), le Maroc (1 510), le Sénégal (807) et d’autres pays partenaires comme la Tunisie et l’Éthiopie.
"Le nombre total de boursiers est donc de 29 637 pour cette année, un chiffre inférieur à celui de 2023, mais qui reste considérable"
a-t-il ajouté.
Une question qui préoccupe particulièrement les familles est celle des paiements des bourses et des frais de scolarité des étudiants gabonais à l'étranger. Sur ce point, Ruphin Djambou a fourni des éclaircissements importants.
"Nous avons payé en France jusqu’en décembre dernier, et au Maroc, nous avons effectué un paiement ce 24 janvier 2025 pour trois mois de bourses"
a-t-il expliqué. Cependant, il a souligné que des arriérés demeuraient, notamment pour les frais de scolarité.
"Il reste encore quatre mois de frais de scolarité impayés"
a-t-il précisé.
"Trois mois de bourses impayés ont été virés hier, et l’opérateur Smart Africa est chargé de procéder au paiement"
Pour clarifier les confusions qui ont circulé sur les réseaux sociaux, notamment concernant des arriérés de six mois, Ruphin Djambou a insisté sur les faits :
"Il s'agit de quatre mois de frais de scolarité impayés et trois mois de bourses. Ces trois mois ont été réglés récemment"
Il a également évoqué la situation des paiements des mois de juin et octobre 2025, pour lesquels un montant d'environ 500 millions de francs CFA reste à régler pour les frais de scolarité.
Bien que la situation reste complexe, Ruphin Djambou a voulu rassurer les familles et les étudiants.
"Nous mettons tout en œuvre pour régulariser cette situation dans les plus brefs délais"
a-t-il affirmé. La gestion des bourses, notamment en ce qui concerne les retards de paiement, est un défi que l'ANBG s'efforce de relever. Toutefois, avec un budget contraint et des priorités financières à gérer, la question des financements reste un enjeu majeur pour l'agence.
Des difficultés subsistent, l'Agence nationale des bourses du Gabon reste engagée à soutenir ses étudiants à l'étranger et à résoudre les problèmes rencontrés. Comme l’a rappelé Ruphin Djambou :
"Nous avons payé les bourses, et nous continuons de travailler pour assainir la situation financière et garantir le soutien nécessaire à nos boursiers"