L'ANNÉE SCOLAIRE 2024-2025 PREND FIN LE 19 JUILLET 2025

Dans un entretien exclusif accordé au quotidien L’Union ce lundi 29 janvier 2025, Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre de l’Éducation nationale du Gabon, a dévoilé les ajustements apportés au calendrier scolaire 2025 en raison des élections prévues dans le pays. Selon la ministre, les changements concerneront principalement le troisième trimestre de l’année scolaire, avec des modifications substantielles pour garantir que le système éducatif respecte les standards en vigueur.
Le premier ajustement majeur annoncé par la ministre est le décalage des vacances de fin du deuxième trimestre. Initialement prévues du 8 au 16 mars, ces vacances seront désormais étendues du 29 mars au 21 avril 2025, soit une période de congé de trois semaines. Ce changement a été rendu nécessaire pour compenser les perturbations liées aux activités électorales, mais aussi pour garantir la régularité de l'année scolaire. « Ce réaménagement vise à respecter les neuf mois de cours homologués par l'État gabonais, tout en prenant en compte les impératifs électoraux », a précisé Camélia Ntoutoume Leclercq.
L’autre conséquence de cette réorganisation est la nécessité de rattraper les deux semaines de congés perdues durant la période électorale. Cependant, le calendrier scolaire ne sera pas perturbé de manière significative, permettant ainsi de maintenir l’intégrité des enseignements dispensés durant l'année.
Le réajustement aura également un impact sur la tenue des examens et concours, a ajouté la ministre. En effet, la fin de l’année scolaire, qui devait initialement se conclure le 30 juin 2025, sera repoussée au 19 juillet 2025. Cette nouvelle date marque également la délibération du second tour du baccalauréat, session 2025.
Ces ajustements visent à adapter le système éducatif gabonais aux contraintes imprévues liées aux élections, tout en préservant la qualité de l'enseignement. Le gouvernement gabonais, à travers le ministère de l'Éducation nationale, cherche à trouver un équilibre entre ses obligations politiques et ses responsabilités envers la jeunesse du pays.