Un sabotage à la centrale thermique d’Alenakiri et une enquête ouverte

Un acte de sabotage a été perpétré à la centrale thermique d'Alenakiri, dans la nuit du 8 au 9 février 2025. Un événement qui a accentué les délestages et provoqué plus de coupures d’eau dans la capitale gabonaise, Libreville, perturbant ainsi l'approvisionnement en énergie de la ville et de ses environs. Cet acte criminel, qui semble avoir été conçu dans un but déstabilisateur, a été immédiatement condamné par les autorités gabonaises.
Dans un communiqué officiel, le porte-parole du CTRI Ulrich Mamfoumbi Mamfoumbi a déclaré cet incident comme une tentative de terroriser la population et de saper le processus de transition en cours. L'objectif apparent de cet acte serait de semer le chaos, de miner la confiance des Gabonais dans les réformes des entreprises, et de discréditer les efforts du gouvernement visant à restaurer la stabilité et la prospérité du pays. Ce sabotage, selon les autorités, s'inscrit dans une stratégie plus large visant à troubler l'ordre public au mépris des souffrances déjà endurées par les citoyens.
Le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la transition, a immédiatement réagi en ordonnant l'ouverture d'une enquête pour identifier et traduire en justice les responsables de cet acte.
"Les difficultés de la société d'énergie et d'eau du Gabon SEEG sont connus . Mais parce qu'il s'agit d'un outil essentiel au quotidien des Gabonais. Son fonctionnement ne saurait en aucun cas être pris en otage par des individus aux desseins nocifs pour la nation. A cet égard le Président de la transition tient à rappeler qu'il ne tolèrera aucune tentative de manipulation de sabotage ou de déstabilisation de quelque nature que ce soit et met en garde toutes celles et ceux qui dans l'ombre s'emploient à semer le chaos et la division."
a-t-il déclaré.
Bien que les difficultés rencontrées par la Société d'Énergie et d'Eau du Gabon (SEEG) soient connues, le gouvernement met en lumière l'importance de maintenir le bon fonctionnement de ce service public crucial. La SEEG, malgré ses défis, reste un pilier essentiel pour la vie des Gabonais, et son sabotage représente une menace non seulement pour l'économie, mais aussi pour le bien-être quotidien des citoyens.
Dans son message, le Président de la Transition a tenu à rappeler fermement qu'aucune tentative de manipulation, de déstabilisation ou de sabotage ne se
Le gouvernement de la Transition appelle à la vigilance accrue de la partie de la population face à ce type d'attaques criminelles. Ces actes ne sont pas le fruit du hasard, mais bien l'œuvre de forces qui s'opposent au changement et à la modernisation du pays. Selon les autorités, ceux qui s'opposent à la transition sont prêts à tout pour préserver leurs intérêts personnels, y compris mettre en péril l'avenir du Gabon.
Dans ce contexte difficile, le Chef de l'État réaffirme son engagement à rétablir les services essentiels et à poursuivre ses efforts pour construire un Gabon plus juste, plus fort et prospère.
"Rien ni personne ne saura détourner notre pays de ce chemin"
a-t-il souligné avec détermination.
Les autorités ont tenu à rappeler que les élections présidentielles prévues pour le 12 avril 2025 se tiendront comme prévu, malgré les tentatives de déstabilisation. Les autorités de la transition, par la voix du colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, restent résolus à garantir la tenue du peuple de ce processus électoral, dans le respect des principes démocratiques et de l'ordre constitutionnel.