Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a exprimé samedi 22 février 2025 sa déception quant à la réaction de l'Union Sacrée de la Nation, sa propre coalition politique, face à l'agression rwandaise. Lors d'une réunion avec les cadres et membres de l'Union Sacrée à la Cité de l'Union Africaine, Tshisekedi a dénoncé un manque de mobilisation face à la menace rwandaise.

Selon des participants contactés, le Chef de l'État aurait cependant salué l'engagement du vice-premier ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba, qui mobilise la population, et notamment la jeunesse, contre l'agression rwandaise.

Tshisekedi a réaffirmé son refus catégorique de dialoguer avec le M23, mouvement rebelle qu'il accuse d'être une marionnette du Rwanda. "Discuter avec le M23, c'est chercher à nous humilier", aurait-il déclaré selon 7SUR7.CD, .

Le Président congolais a également pointé du doigt des puissances étrangères qui soutiendraient le Rwanda dans son agression. Concernant la situation à Goma et Bukavu, Tshisekedi a affirmé que la RDC avait perdu deux batailles, mais en aucun cas la guerre.

Cette intervention de Tshisekedi met en lumière la tension croissante entre la RDC et le Rwanda, et souligne l'inquiétude du président quant à la réponse de sa propre coalition face à la crise. Les déclarations de Tshisekedi quant à l'implication de puissances étrangères pourraient également relancer le débat sur les motivations de l'agression rwandaise et les alliances internationales en jeu.

 

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