C'est une initiative qui repose sur plusieurs piliers, à savoir la défense des idées et des intérêts communs de ses membres , la participation à la vie démocratique du pays , l’encadrement et la mobilisation des citoyens ; la gouvernance ou l’influence du pouvoir , la contribution à l’éducation politique et citoyenne , l’apport des solutions aux problèmes politiques, économiques et sociaux du pays.

«Gabon éveil, est une plateforme politique née de la volonté des anciens étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB), générations 2000-2010 dont plusieurs sont des hauts cadres de la République aujourd’hui»,

a déclaré Augustin Lobelle Yembi, le président de cette plateforme politique officiellement présentée le 22 février. 

Le mouvement politique veut insuffler un vent de renouveau et se positionne comme une sentinelle dans un contexte où, selon ses membres, les citoyens ont trop souvent été trompés, ont assisté à des mauvaises campagnes électorales, écouté des mauvais politiciens qui n’avaient en tête que leurs propres intérêts.

«Eh oui, trop longtemps, ils nous ont trainés dans la farine, alors que l’histoire nous enseigne que lorsque nous sommes unis et éveillés, rien ne peut nous résister», Propos de Frédéric Loba, secrétaire général de la plateforme.

«Gabon éveil a commencé cette histoire par la prise de conscience de nos valeurs et de notre destin commun»,

a-t-il indiqué affirmant qu’il est question avec cette plateforme, de «bâtir un avenir à la hauteur de notre potentiel».

Mieux, un sursaut d’orgueil et de responsabilité encore plus, dans un contexte de désenchantement. Pour Gabon Éveil, la transition politique amorcée depuis le 30 août 2023, qualifiée tantôt de « coup d’État », tantôt de « coup de libération« , marque une période charnière. Pourtant, les défis restent nombreux : inégalités croissantes, essoufflement des acteurs politiques, fragilisation de la démocratie. À cela s’ajoutent des problèmes structurels qui minent le quotidien des Gabonais.

Entre autres, accès à l’eau et à l’électricité, vie chère, précarité de l’emploi, pollution, difficultés d’accès à l’éducation et aux soins de santé.

 «À chacun de tirer les leçons de ce tableau sombre», a martelé Frédéric Loba Moandoma. Face à ces constats, Augustin Lobelle Yembi en appelle aux différentes forces vives de la nation : jeunesse, parents, magistrats, forces de défense, enseignants, médecins, politiciens, société civile, gardiens des traditions et de la culture. L’idée, reconstruire un contrat social basé sur la confiance, la justice et l’engagement citoyen en valorisant ce qui doit l’être et en inspirant une nouvelle génération de leaders.

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