UNE RENCONTRE DÉCISIVE POUR L'AVENIR DES ENTREPRISES PUBLIQUES ET DES PARTICIPATIONS DE L'ÉTAT

Libreville, principalement le quartier La Sablière, a été le théâtre d’une rencontre important a réuni ce 26 février 2025. Une rencontre qui a réuni les dirigeants des entreprises publiques et privées dans lesquelles l’État gabonais détient des parts, sous l’égide du Ministère de l’Économie et de sa Direction Générale des Participations. Cet événement de grande envergure visait à instaurer une nouvelle dynamique de gouvernance et à renforcer la gestion des participations publiques.
L’événement a été rehaussé par la présence des ministres clés du gouvernement de la transition, à savoir le Vice-Premier ministre, ministre de la Planification et de la Prospective, Alexandre Barro Chambrier, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, M. Pascal Ogowet Siffon, et le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, Ludovic Megne. La rencontre a permis de poser les bases d'une réforme ambitieuse pour une gestion plus moderne et plus transparente des actifs publics.
Les principaux objectifs de cette rencontre étaient multiples. Le ministère de l’Économie et des Participations souhaitait, tout d’abord, sensibiliser les parties prenantes à la nouvelle gouvernance des participations et à l'importance du rôle de l'État dans la gestion de son portefeuille. Un cadre de dialogue permanent a également été proposé pour garantir un suivi plus rigoureux des participations. La rencontre a aussi été l'occasion de rappeler les bonnes pratiques de gouvernance, tout en insistant sur les responsabilités des dirigeants des entreprises publiques.
Mark-Alexandre Doumba, ministre de l’Économie et des Participations, a souligné l’importance capitale de cette réforme. Selon lui, la modernisation des entreprises publiques est indispensable pour garantir une gestion plus efficiente des ressources de l’État. Cette réforme a pour but de répondre à plusieurs priorités stratégiques, notamment l'orthodoxie financière, l'accroissement des recettes publiques et la diversification de l'économie. L’objectif ultime étant de réduire la dépendance du pays aux matières premières tout en favorisant l'emploi et l'entrepreneuriat.
Un des points forts de la rencontre a été la présentation du Fichier Unique des Participations (FUP) par Anne Nkene Biyo'o, Directrice Générale des Participations. Ce portail digital, outil clé de la nouvelle stratégie gouvernementale, est destiné à centraliser, structurer et optimiser la gestion des participations de l’État dans les entreprises publiques et privées. Le FUP promet d’apporter une meilleure transparence et d’assurer une gestion plus efficace des actifs détenus par l'État, facilitant ainsi un suivi de l’évolution des participations de manière centralisée.
Au cours de la rencontre, Landry Oyaya, directeur général de Rise Gabon, a également pris la parole pour présenter ce véhicule stratégique. Rise Gabon a pour mission de réaliser des études de faisabilité d’avant-projet, dans le but de rendre ces projets plus bancables et attractifs pour les investisseurs privés et publics. Ce projet s’inscrit dans la logique de renforcement de l’attractivité des investissements au Gabon, un facteur clé pour le développement économique du pays.
Cette réforme intervient dans un contexte où le gouvernement gabonais cherche à rendre la gestion des entreprises publiques plus transparente et plus efficace. Mark-Alexandre Doumba a rappelé aux dirigeants et mandataires sociaux des entreprises publiques qu'ils ont un rôle crucial à jouer.
« Le ministère de l’Économie et des Participations ne peut pas pleinement jouer son rôle sans votre implication »
a-t-il insisté.
Il a souligné l'importance de l’engagement intellectuel et pratique des administrateurs pour réussir cette transition.
La rencontre du 26 février 2025 marque ainsi le début d’une ère nouvelle pour la gestion des entreprises publiques au Gabon. En mettant l’accent sur la transparence, la gouvernance renforcée, et l’optimisation des ressources publiques, le gouvernement entend favoriser une gestion plus saine et plus durable des participations de l'État. Cette démarche vise à soutenir la diversification économique, réduire la dépendance aux matières premières et offrir davantage d’opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat, éléments essentiels pour un développement économique pérenne.