Un incendie d'une rare violence a ravagé dans la nuit du 11 au 12 mars 2025, les habitations du quartier Plein-Ciel, situé dans le 3ème arrondissement de Libreville. Aux alentours de 5 heures du matin, l'incendie s'est déclaré alors que la propriétaire des lieux, Albertine Mandondo, était à une veillée mortuaire. C’est par téléphone qu’elle a appris la terrible nouvelle : ses biens, le fruit de trente années de travail avec son défunt mari, étaient réduits en cendres. La douleur, déjà accablante, a été d’autant plus forte en raison des lourdes pertes matérielles subies.

Stéphanie Mabicka, la sœur d’Albertine, a lancé un appel au secours qui faisait pitié dans la nuit :
"Venez, venez nous aider, papa, venez nous aider !"

Arrivée sur les lieux, Albertine Mandondo a constaté, avec une grande peine, l'ampleur du sinistre. En larmes, elle décrit la perte incommensurable de son investissement : "Je suis arrivée dans le lieu, j’ai constaté tout ce dont j’ai bâti avec mon défunt mari pendant plus de 30 ans en lambeau. J’ai perdu là quatre studios et une maison de trois chambres. Tout est parti en lambeau."

Cette tragédie survient alors qu'Albertine Mandondo lutte contre la maladie. Affaiblie par le diabète, l’hypertension, et une tumeur, elle se trouve aujourd'hui démunie, confrontée à un avenir incertain. "Je suis malade, j’ai le diabète, la tension, et cette tumeur dont j’ai interpellé le président de la République. Et voilà où je me retrouve : dehors, sans rien," confie-t-elle, la voix tremblante.

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