LE GABON SCELLE UN PARTENARIAT STRATÉGIQUE AVEC GENMIN POUR L'EXPLOITATION DE LA MINE DE FER DE BANIAKA

Le 20 mars 2025 restera une date exceptionnelle dans l’histoire économique du Gabon. En présence du Chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a eu lieu à Libreville la signature d’une convention minière entre l’État gabonais et la société australienne Genmin, à travers sa filiale REMINAC. Ce partenariat ambitieux prévoit l'exploitation du gigantesque gisement de fer de Baniaka, situé dans la Province du Haut-Ogooué, entre les villes de Franceville, Boumango et Bakoumba.

Ce projet, d’une envergure sans précédent, s’inscrit dans une vision à long terme : celle de transformer le secteur minier gabonais, en le positionnant sur la scène mondiale. Le gisement de Baniaka, l’un des plus importants de la planète, recèle des réserves évaluées à plusieurs centaines de milliards de tonnes de fer. Cette exploitation minière représente ainsi une bouffée d'oxygène pour le pays, non seulement pour ses ressources naturelles, mais aussi pour son potentiel socio-économique.

L'importance de ce projet est de taille. Il permettra de créer plus de 2.700 emplois directs et indirects, avec un fort accent mis sur l’emploi des jeunes. En effet, ce sont près de 700 emplois directs qui seront générés sur le site, complétés par plus de 2.000 autres dans les secteurs connexes. Ce projet se veut un levier majeur pour lutter contre le chômage tout en apportant une réponse concrète à la problématique de l'emploi des jeunes au Gabon.

Mais l’impact de ce projet ne se limite pas à la création d’emplois. Il entraînera également la mise en place d’infrastructures locales dans des domaines stratégiques tels que la santé, l’éducation, les transports, l’énergie et l’eau. Ces nouvelles infrastructures devraient avoir un effet positif sur les conditions de vie des populations locales et améliorer considérablement leur accès à des services essentiels.
L’un des aspects les plus importants de cette convention est la transformation locale de la production minière. En effet, entre 60 et 70 % du minerai extrait sera traité sur place. Ce qui permettra non seulement de créer davantage d'emplois, mais aussi de générer une réelle valeur ajoutée pour l'économie nationale. Cette approche intégrée vise à encourager la création de filières industrielles locales, tout en renforçant la chaîne de valeur dans le pays.

De plus, ce projet permettra au Gabon de se rapprocher de son objectif de diversification économique en réduisant sa dépendance aux exportations brutes de matières premières et en développant un secteur minier durable, respectueux de l'environnement.
Cette initiative cadre parfaitement avec la vision du Président de la transition, qui œuvre pour une croissance économique durable, respectueuse des enjeux environnementaux et bénéfiques à l’ensemble des Gabonais.
En plus des retombées directes sur l’économie nationale, l’exploitation de la mine de Baniaka devrait également avoir un impact positif sur le budget de l'État grâce aux contributions fiscales et aux retombées des taxes générées par l’activité minière. Le Gabon se prépare ainsi à jouer un rôle important dans le marché mondial du fer.